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 LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be

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Szymon B. Czajkowski
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MessageSujet: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 13 Aoû - 22:00


 
 
 



i foud love where it wasn't supposed to be

Un très bel endroit, cette plage. Voilà tout ce que j'arrive à penser alors que je viens de m'asseoir sur le sable, à peine sortie de la boîte où, tous les quatre, nous avions fêté mon anniversaire. Je regarde ma montre. Vingt-quatre ans depuis six heures, mais j'en avais à peine l'impression. Les gérants du club avaient attendu minuit pour demander à tout le monde de me crier un enthousiaste "bon anniversaire !", en grec, en anglais, en un peu toutes les langues qui m'entouraient. J'avais même cru entendre la mienne, mais je n'en savais trop rien. J'avais bu, et ce, certainement assez pour croire entendre du polonais le jour de mon anniversaire. C'était la première fois que je le passais sans au moins un membre de ma famille, et c'était étrange. Mais finalement, entre Ani, Léa, et désormais Lana, de qui je m'étais énormément rapprochée lors de ces vacances, c'était comme à la maison. Presque. Au moins, à Winston Oaks Hills, l'espagnole ne se faisait pas draguer par trois types en deux heures. Et par conséquent, je ne me mettais pas hors de moi. Je l'avais surveillée toute la soirée, parce que je savais que ce genre d'endroit était des nids à salopards. Et qu’évidemment, Eléanor avait des très fortes chances de devenir leur cible. Fallait la voir, en même temps, dans sa robe, avec ses cheveux qui tombaient dans son dos et sur ses épaules, ses yeux brillants, plus bleus que jamais car soulignés de maquillage, comme elle ne l'avait pas fait depuis longtemps. Elle était belle, tout simplement. Et par belle, j'entends, encore plus que d'habitude. Voilà pourquoi ils s'étaient tous agglutinés. Je n'y avais porté que très peu d'attention jusqu'à ce qu'Anakin et Lana rentrent. Je crois qu'Ani avait eu un problème avec un autre type. J'étais en train de me resservir un verre quand Lana m'a prévenu qu'ils partaient. Alors, évidemment que je suis allée voir ma meilleure amie. Et évidemment qu'elle était en train de se faire accoster. J'ai cru que j'allais lui en mettre une. Très sincèrement. J'étais pas un type violent, pourtant. J'étais même particulièrement diplomate, à c'qu'on disait. Mais j'avais beau être plus saoul que jamais, j'avais réfléchi. Et je m'étais dit que si je laissais ma jalousie malsaine prendre le dessus, j'allais laisser mes sentiments éclater au grand jour. Et ça, c'était pas bon pour moi. Du tout. Alors j'avais juste soupiré un grand coup, avait dit à Léa que j'avais besoin d'air. J'étais sorti. J'avais marché, les mains dans les poches, les yeux sur mes chaussures. Je ne faisais pas vraiment attention aux gens que je manquais de bousculer. Et j'avais fini là, le cul sur la plage, à contempler le soleil qui déjà commençait à se lever. J'avais envie de m'allonger, mais je savais que si je faisais ça, je ne me relèverais probablement pas avant longtemps, trop longtemps pour que ça en devienne raisonnable. J'avais faim depuis un quart d'heure mais je n'osais pas me lever. J'avais juste envie de rester assis là aussi longtemps que ça me plairait. Attendre que tout ça passe, et bordel, attendre de comprendre. Parce que je n'y arrivais toujours pas. J'avais fait des kilomètres pour rejoindre le pays de ma correspondante, dont j'étais tombé amoureux, que je voulais à tout prix retrouver. Tout ça pour quoi ? Pour tomber de très, très haut en me rendant compte que mes sentiments allaient finalement vers cette petite espagnole qui avait juré dans la cage escalier de mon immeuble, un jour, parce qu'elle pensait avoir pété l’ascenseur. C'était vrai qu'il n'avait plus jamais marché, après ce jour-là. On savait toujours pas si c'était de sa faute d'ailleurs. Mais regardez où ça m'avait mené de la rencontrer. A m'asseoir comme un clochard sur une plage grecque, ivre, affamé, amoureux et jaloux. Parfait. Tout ce dont j'avais besoin. J'étais en train de m'imaginer ce qui aurait bien pu se passer si elle n'avait pas eu de problèmes avec cet ascenseur. Ou si je n'avais pas été chez moi alors qu'elle galérait bien. On ne se serait jamais croisés. Peut-être que si, mais on ne se serait peut-être pas dit autre chose qu'un bonjour timide. Et j'aurais pu continuer à mourir d'amour pour Ismaëlle tranquillement, pendant qu'elle continuait sa vie de jeune fille dépravée sans que je sois là pour essayer de la raisonner. Il y a des jours où je me disais que ça aurait pu être mieux, de ne pas avoir à la regarder s'endormir à côté de moi tous les soirs sans pouvoir l'embrasser pour lui dire bonne nuit. Mais d'autres où je me rendais compte que je n'arrivais pas, ou plus, à m'imaginer une vie sans elle. C'était maladif. Et bordel, c'que c'était chiant. Frustrant. Insupportable. J'étais en train d'envisager de retourner à l'intérieur quand je l'ai entendu. Elle aussi avait marché jusqu'ici et, en tournant la tête, en la voyant marcher un peu moins droit que d'habitude, je n'ai pas pu m'empêcher de tendre la main pour l'aider à s'asseoir à côté de moi. « C'est bon, il t'a lâchée, le relou ? »
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 14 Aoû - 11:50





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Eléanor ne tenait plus vraiment droit, et ses talons hauts y étaient pour quelques choses. Elle ne cessait de se demander comment elle avait pu faire pour les porter non stop, sans jamais tomber une seule fois. Ce soir, c’était probablement dû au fait qu’elle n’en avait pas porté depuis des mois, mais aussi qu’elle n’avait pas vraiment prit une cuite depuis un moment, mais Léa avait une fâcheuse tendance à vaciller, alors même qu’elle se tenait droite, à côté du bar. Mais ce n’était pas grave, elle était heureuse, elle faisait la fête, en l’honneur de son meilleur ami ! D’ailleurs elle se demandait bien où il avait pu passer, il n’arrêtait pas de disparaître dans la foule alors que des garçons se succédaient devant la belle brune.

Elle ne s’en rendait même pas compte, ne comprenant absolument rien de la plupart des garçons qui essayaient de lui parler, seule le langage de l’alcool était compréhensif. Et ça elle savait bien le parler. A chaque fois que l’on posait un verre devant elle, Eléanor n’hésitait pas une seule seconde avant de le porter à ses lèvres, oubliant même que son fils se trouvait à des milliers de kilomètres, qu’elle crevait d’amour pour un polonais qui ne ressentait pas la même chose. A chaque gorgée, tout cela s’enfonçait toujours un peu plus dans son cerveau, du moins c’est ce qu’elle aimait se dire.

Sans n’avoir aucune idée de l’heure qu’il pouvait être, Eléanor avait le regard perdu dans le vide, se demandant où avait bien pu passer les autres. Elle se souvenait avoir vu Lana sur la piste de danse. Etait-ce quelques minutes ou quelques heures auparavant ? Et puis ils n’étaient plus là, ni la blondinette, ni Anakin. Reportant son attention sur le jeune homme qui lui parlait, Léa le regarda dans les yeux, essayant de se souvenir qui il pouvait bien être et  ce qu’il lui voulait. Et puis surtout, où était Szymon ? Irrémédiablement elle en revenait à lui. Et même si l’espagnole savait que ce n’était pas forcément une bonne idée d’aller le voir en étant aussi soule, elle en avait envie.

Le jeune homme crut à une invitation de Léa et s’approcha pour l’embrasser. Mais elle le repoussa d’un geste de la main, tout en sortant un ‘ Casse-toi ‘ dans sa langue maternelle. Se foutant complètement du fait qu’il l’ait compris où pas, Eléanor partit à la recherche de son meilleur ami. Ce n’est qu’après avoir fait deux fois le tour de la boîte de nuit, qu’elle se souvint qu’il lui avait dit avoir besoin d’air, alors elle prit la direction de la plage, sans aucune idée de où elle allait.

_  Zapatos malditos

Trèbuchant une première fois dans le sable, la petite brune se releva, réajusta sa robe, se passa une main dans les cheveux et reprit son chemin. Elle ne vit Szymon qu’au moment où une main apparut devant elle. Elle la prit, sans même vraiment savoir si elle appartenait à son meilleur ami avant de se retrouver assise à ses côtés. Un sourire aux lèvres, il s’effaça bien vite alors qu’elle essayait de comprendre ce qu’il lui disait.

_  ¿Quién? Ah ouais, j’lui ait dit d’aller s’faire voir.

Était-ce elle ou la plage qui se mettait à tourner? Léa n’aurait pu le dire et de toute façon elle n’en avait rien à faire. Elle était avec son polonais et c’était tout ce qui pouvait bien compter. Même si elle avait envie de se coller contre lui, de prendre sa main, de l’embrasser. Mais non ¡ Il ne fallait pas. Même si elle en crevait d’envie… Posant ses deux mains dans le sable, la petite brune regarda devant elle, contemplant l’océan et ses mystéres.

_ J’t’ai pas encore offert ton cadeau. En faite, j’crois qu’j’l’ai oublié à la maison…

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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 14 Aoû - 12:55


 
 
 



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Je ris, quand elle répond ma question. « C'bien. C'la bonne méthode. » L'usage de l'espagnol m'a fait rire, le presque retour de la Léa que je connaissais aussi. Presque, parce qu'auparavant, elle ne l'aurait pas envoyer se faire voir. Elle se serait laissée faire, parce qu'elle était comme ça. Elle aurait passé la nuit avec son tout nouvel inconnu et serait repartie le lendemain, comme elle l'avait souvent fait. Mais pas aujourd'hui, apparemment. Tant mieux. Ça voulait dire qu'on avait eu raison. Que Lukas l'avait changée, comme on avait prédit, comme on avait espéré. Elle ne passerait plus ses nuits dehors. Elle resterait parce que son devoir l'appelait. Y en avait, des mères, qui n'en avaient strictement rien à foutre, de leur devoir. Mais pas Léa. Et ça ne m'étonnait qu'à moitié. Ses activités nocturnes, disons, je ne savais toujours pas si c'était dans sa nature ou par pure provocation, simplement parce que c'était tout ce que ses parents ne cautionnaient pas. Comme si, justement parce qu'ils ne le permettaient pas, ça l'avait poussée à tenter le diable. Pour finalement s'y habituer, ne plus pouvoir s'en débarrasser.

Mon ventre s'est mis à gargouiller et j'ai soupiré. J'en avais marre d'être un gros gourmand, très sérieusement. J'avais l'impression de passer ma vie à manger et servir des cafés. Il allait falloir que je change, que je trouve autre chose à faire, parce que j'allais très rapidement péter les plombs. Et que j'arrête de manger comme un obèse, par la même occasion. J'ai tourné la tête à ma gauche quand j'ai entendu quelqu'un courir. Un jogger, la trentaine, ses écouteurs dans les oreilles. Ben bordel. Le courage qu'il fallait pour courir sur une plage à six heures du matin. Quand je pensais que je pouvais à peine tenir debout. Je me demandais ce que ça faisait, de vivre dans un endroit pareil. Avoir sa maison en face la mer, croiser des touristes à chacun de nos pas, pouvoir aller courir sur une plage à Mykynos en étant certains de pouvoir rentrer chez soi. Ça devait être plutôt pas mal. Même si le pays galérait totalement, ça devait être pas mal. Pendant un instant, je me suis imaginé acheter l'appartement à vendre, derrière moi. Mais c'était absurde. J'avais réussi à m'installer en Angleterre pour une fille, mais je n'envisageais pas déménager en Grèce pour le paysage ? C'était moi, qui était absurde. J'ai tourné une nouvelle fois la tête, vers Eléanor, cette fois. Doucement, parce que j'avais l'impression d'avoir des centaines de grelots dans le crâne. J'avais arrêté de boire plusieurs heures auparavant, mais j'avais beaucoup de mal à m'en remettre. Je lui ai souri. Elle ne pouvait pas le voir, puisqu'elle regardait devant elle, mais j'étais incapable de résister. Je savais désormais qu'il me suffisait de poser les yeux sur elle pour que mes lèvres s'étirent. Cadeau ? Quel cadeau ? Ah. Oui. Mon anniversaire. « J'm'en fous de ton cadeau. T'es là, ça m'suffit. » Enfin. Pas tout à fait. J'ai croisé mes bras sur mes genoux et j'ai coincé ma tête dedans. « J'aurais jamais du faire ça. Quand j'vais relever la tête, le soleil va m'niquer les yeux. »
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 14 Aoû - 14:17





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

La petite brune mit un moment avant de comprendre de quoi, mais surtout de qui voulait parler Szymon. C’est vrai que des mecs lourds, elle en avait eu ce soir et elle ne comprenait pas pourquoi. Lorsqu’elle passait ses soirées à se défoncer et à draguer tout le monde, d’accord, mais là, elle voulait simplement passer une bonne soirée pour l’anniversaire de son meilleur ami. Ou peut-être pas que… Maintenant qu’elle n’avait plus un ventre rond, qu’elle était en vacances et exempté de ses obligations familiales, il était aisé pour la demoiselle de redevenir l’adolescente qu’elle était encore il y a quelques mois. Et d’une certaine façon, elle le redevenait parfois, comme ce soir, en se retrouvant saoule. Mais pour les garçons… C’était encore une autre histoire. Il aurait été si facile d’en choisir un, presque au hasard et de rentrer avec lui.

Une seule chose l’en empêchait. Szymon . Il hantait ses rêves, ses pensées, sa vie. Il ne cessait d’être là et pourtant Eléanor ne pouvait pas l’approcher comme elle le désirait. Elle y pensait souvent. Trop souvent même. Et parfois, elle en venait à haïr Ismaëlle. Elle n’avait qu’une seule envie : aller la voir et lui faire comprendre à quel point elle pouvait être conne de ne pas se rendre compte qu’elle avait à ses côtés un jeune homme fantastique, qu’il ne lui suffisait que d’un seul mot pour l’avoir, pour l’éternité. L’espagnole en était certaine, la personne que Szymon aimait allait être la plus heureuse du monde entier.

Son regard se riva au sien. Que voulait-il par là ? Eléanor ne comprenait pas, et le taux d’alcool circulant dans son sang ne devait pas aider. Assise à côté de son meilleur ami, elle regarda finalement devant elle, se perdant quelques instants dans l’immensité de l’océan, se disant que quelque part par là, devait bien se trouver celui qui la rendrait heureuse. Après tout elle y avait droit aussi, non ? Bien évidement, Lukas faisait déjà son bonheur, bien plus qu’elle n’aurait plus l’imaginé, mais c’était son enfant. Arrivait un moment où elle aurait envie, besoin de plus. Son attention fut ramenée sur cette plage, à ce moment précis par l’estomac du polonais, ce qui la fit sourire. Avant qu’elle ne se mette à parler. Oui elle avait un cadeau pour Szymon et oui elle avait été assez bête pour l’oublier à la maison.

_ Mais nan c’est un truc trop cool en plus, t’vas adorer. ‘Fin si j’oublie pas d’te le donner.

Eléanor savait exactement où il se trouvait et elle n’attendait que le moment où elle pourrait lui donner. Elle avait trouvé dans une vieille librairie, le premier exemplaire du livre préférer de son meilleur ami, dédicacé par l’auteur en plus. La demoiselle avait du résisté pour ne pas lui donner à peine rentré dans l’appartement. Et voilà qu’elle ne pouvait pas le faire avant leur retour… Il y avait bien autre chose qu’elle aurait aimé faire mais… Non ce n’était pas possible.

Léa se mit à sourire alors qu’il mettait sa tête entre ses genoux. Elle aurait bien fait la même chose, mais elle savait qu’elle n’aurait plus été capable de bouger après. Elle se serait probablement endormit sur la plage, des mouettes seraient venus faire leurs nids dans sa tignasse et un crabe lui aurait piqué ses chaussures. Ou peut-être pas quand même…

_ Le soleil ? Mais il est quelle heure ! Oh d’t’façon on s’en fout.

Suivant le grès de ses envies, la petite brune commença à enlever ses chaussures. De toute façon, pas sur qu’elle arrive à rentrer à l’hôtel en un seul morceau si elle continuait des les porter. Un bain, voilà ce qui lui ferait du bien. Sans même de se préoccuper de ce que pouvait bien faire Szymon, Léa se dirigea vers la mer. Elle y plongea les pieds. Puis s’arrêta. Elle ne pouvait pas y aller comme ça, avec sa robe. Mais en même temps, elle n’allait pas se mettre en sous-vêtements, si ? Ce n’est pas que ça la dérangeait, surtout pas en ce moment même, mais il y avait tout de même quelques passants… Hésitant durant de longues secondes qui se transformèrent en minutes, Eléanor décida de l’enlever. Puis elle marcha droit dans les vagues.

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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 14 Aoû - 15:18


 
 
 



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J'ai souri. Encore. Comme d'habitude quand elle était là. Elle ne se rendait pas compte du point auquel je m'en fichais de son cadeau. Peu importe qu'il soit cool ou pas, peu importe que l'intention compte énormément pour moi, le type qui chérissait la gentillesse plus que tout. Elle ne se rendait pas compte qu'elle était tout ce que je voulais. Qu'elle, assise à côté de moi sur un plage à un endroit aussi extraordinaire que celui-ci, était tout ce dont j'avais besoin pour mon anniversaire pour pouvoir être bien. Besoin. Oui, c'était exactement ça. Elle était devenue essentielle, bien plus que ma propre sœur pouvait l'être. Je n'imaginais plus ma vie sans Eléanor Artega. Je n'essayais même pas d'imaginer, de toutes façons. Je n'y pensais pas, car c'était tellement absurde. Elle était devenue bien plus qu'une meilleure amie, et bien plus qu'une simple attirance. Elle m’était essentielle, c'était tout. « Bon, ben, j'attendrais. » Ça ne me dérangeait pas. J'attendrais jusqu'à l'année prochaine s'il le fallait. Tout ce qui comptait, c'était qu'elle soit toujours là, l'année prochaine.

La fatigue a soudainement pris le dessus, et j'ai ressenti le besoin urgent de mettre la tête dans mes bras, autant pour pouvoir fermer les yeux que pour m'éviter de succomber à la tentation de m'allonger sur le sable - geste qui me serait très certainement fatal. Mais j'ai réalisé qu'après avoir laissé mes pupilles dans le noir trop longtemps, le soleil levant m’éblouirait beaucoup trop une fois la tête redressée. Et, comme l'alcool m'empêchait de garder mes pensées pour moi, j'ai énoncé mon souci à voix haute, sans réellement savoir pourquoi. J'ai ri, fort, à la réponse inattendue de l'espagnol, sans pour autant sortir ma tête de mes bras. « Le soleil de d'vant toi, sale nouille. T'sais, on est en Grèce, c'est l'été, donc il se lève plus t... Léa ? » Elle s'était déjà levée, était déjà quelques mètres plus loin. Je l'ai regardée marcher, sans ses chaussures qu'elle avait laissées à côté de moi. J'ai regardé ses jambes nues, ses cheveux ébène que le vent faisait danser, et mon amour pour elle m'a fait mal, car tellement évident. Comment est-ce que je n'avais pas pu m'en rendre compte avant ? Comment est-ce que j'avais pu nager pendant si longtemps avant que la vérité me frappe si soudainement, alors que j'étais persuadé que celle qui j'aimais était ma correspondante du collège ? Je ne sais pas comment j'avais échappé à cette fatalité. Mais aujourd'hui, elle était bien là, en train de briller devant mes yeux, et ça me rendait taré. Parce que je ne pouvais rien en faire. J'avais peur, comme d'habitude. Je n'avais jamais dit ce que je ressentais pour Ismaëlle et je n'avouerais rien à Eléanor non plus parce que la peur et le manque de confiance en moi me bouffaient trop pour que je puisse sortir le moindre mot à ce sujet. Ça devrait rester comme ça. Incurablement.

Elle s'est arrêtée alors que ses pieds avaient atteint l'eau salée. J'ai plissé les sourcils. Au début, j'ai cru qu'elle voulait juste se tenir là, comme pour voir le soleil de plus près. Mais c'était étrange, comment elle se tenait. Ce n'était pas la posture de quelqu'un qui voulait rester là pour un certain laps de temps. Alors je me suis levé à mon tour, pour la rejoindre, pour me planter à côté d'elle, parce que je voulais savoir ce qu'il lui arrivait. Mais j'étais encore quelques pas derrière elle quand elle a tiré sur le bas de sa robe. Bordel. J'ai détourné la tête, ai détourné mon corps tout entier alors qu'elle recommençait à avancer. Je n'ai pas pu m'empêcher d'attraper son vêtement, qu'elle avait laissé sur le sable mouillé, en bouchon. Mais je n'ai pas réussi à penser à retirer le sable qui s'y était déposé. Je n'arrivais plus à penser à rien, de toute façon. Mon Dieu, que j'étais faible. Mon Dieu, que l'alcool était mauvais. Le son de l'eau qui se cassait sur son passage se fit plus distant, et j'ai fini par faire de nouveau face à la mer. « Léa, reviens ! T'es pas dans l'meilleur état pour te baigner ! » Mais je ne pouvais pas m'empêcher de rire. Parce que moi non plus, je n'étais pas dans un bon état. « C'que t'es folle, bon sang. » J'avais dit ça avec le sourire aux lèvres. Parce qu'être folle, chez Léa, c'était une qualité.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyMer 19 Aoû - 21:28





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

La petite brune essayait de se souvenir du moment exact où elle était tombée amoureuse... Mais que ce soit à cause de l'alcool qui circulait furieusement dans ses veines ou le fait qu'elle ne pouvait tout simplement pas le dire, elle avait beau se triturer le cerveau rien n'y faisait. Peut-être parce qu'il n'y avait pas de moment précis. Peut-être que c'était à force de petites choses que ces sentiments ont changés. Et ça on peut dire qu'elle ne s'y était pas attendue. Loin de là. Cela ne faisait pas si longtemps que ça qu'elle connaissait le polonais, mais depuis le début de leur amitié il n'avait jamais été question d'autre chose que cela. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi alors qu'elle venait de donner la vie à son fils, elle se mettait à aimer le seul ami qui lui restait, le seul qui prenne soin d'elle et qui l'aide. Pourquoi crevait-elle d'amour pour son meilleur ami au risque de tout faire foiré entre eux...

La Léa sur la plage de Mykonos, la pensée perturbée par l'alcool n'avait pas la réponse, et ce n'était pas elle qui risquait de la trouver. Car cette jeune fille, qui n'était plus mère le temps de quelques instants, qui n'avait pas une tonne de soucis qui l'attendait en rentrant à la maison, cette fille là n'avait même pas remarqué que le soleil était sur le point de se lever. Ce n'est qu'aux paroles de Szymon qu'elle s'en rendit compte et fut d'un coup absorbé par la vision qui lui faisait face. Laissant ses chaussures au sable, la brune se leva alors même que son ami était en train de lui parler et elle se dirigea droit vers la mer avec l'envie irrémédiable d'y entrer. De sentir les vagues contre son corps, ses cheveux alourdis par le poids de l'eau, le sel agressant sa si douce peau. Oui elle pensait à tout cela pour éviter de penser au jeune homme de trouvant à côté d'elle et qu'elle ne pouvait pas atteindre malgré tout.

Elle hésita quelques secondes l'Espagnol. Elle ne cherchait pas à savoir si elle voulait rentrer dans l'eau mais si elle devait enlever sa robe ou pas. Puis l'adolescente sans pudeur qu'elle avait été reprit le dessus et elle s'en débarrassa rapidement avant de mettre un pied devant l'autre, laissant le niveau de la mer atteindre ses hanches puis son ventre et enfin sa poitrine. Elle n'était même pas froide mais tout simplement délicieuse. Eleanor se retourna en entendant la voix de son meilleur ami, ayant presque oublié sa présence sur la plage. Elle se mit à rire alors qu'il s'inquiétait. Encore et toujours. C'était tellement mignon et il ne savait pas à quel point la jeune femme lui en était reconnaissante. D'être là pour elle, de prendre soin d'elle alors que strictement rien ne l'y obligeait. Si seulement il pouvait l'aimer lui aussi... Alors Léa serait heureuse. Comme elle ne l'aurait jamais été de sa vie. La présence de Lukas lui avait apprit l'amour, amenant avec lui le manque de ce dernier.

_Alors viens ! Pour être sûr qu'j'me noie pas !

Une pointe de défi dans la voix, mêlé au désir de le voir près d'elle, de n'avoir qu'à tendre le bras pour pouvoir le toucher, de pouvoir admirer ses lèvres qu'elle avait tant envie de goûter. Ça lui faisait presque mal, dans son petit cœur, au creux de son ventre, à son âme aussi. Toutes ces nuits passées dans le même lit que Szymon sans pouvoir se blottir contre lui, sans pouvoir passer ses doigts sur sa peau nue, sans pouvoir l'embrasser... Il fallait qu'elle arrête de penser à tout cela l'enfant, et qu'elle profite. Pour une fois elle était bien, en partit grâce à l'alcool, mais aussi au cadre idyllique dans lequel elle se trouvait. Il ne fallait pas qu'elle gâche tout en déprimant. Il ne fallait pas qu'elle se mette à pleurer alors qu'elle se trouvait sur une plage paradisiaque avec son meilleur ami. Sans même savoir ce qu'il faisait, s'il la rejoignait ou pas, Eleanor se laissa couler et engloutir par les vagues. La dessous tout était tellement plus calme, et en même temps si agitée. A bout de souffle, la brune remonta à la surface et ouvrit les yeux.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 20 Aoû - 15:16


 
 
 



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Je savais, maintenant, comme on savait. Comment on savait qu'on aimait quelqu'un, je veux dire. Je me rappelais maintenant avoir ressenti la même impression avec Ismaëlle, loin d'ici, dans ma chambre d'adolescent. C'était cette impression que le monde n'était plus ce qu'il était, une fois avec cette personne. Comme si tout ce qu'on connaissait - la famille, les amis, le chemin pour aller à l'école, celui pour aller faire les courses, la combinaison de son casier - tout - disparaissait. On était tellement concentré sur l'autre qu'on ne faisait attention à rien d'autre. Ce n'était même pas que plus rien d'autre ne comptait, puisqu'on ne réalisait même plus qu'il existait autre chose. Quand j'écrivais mes lettres à ma correspondante, quand on parlait grâce à ce bijou qu'était Internet, je n'étais pas vraiment là où je me trouvais. J'étais ailleurs, dans un endroit qui n'existait pas, même pas pour moi. C'était nulle part, mais c'était à nous. Ca avait du ressembler à quelque chose, dans mon esprit, mais je ne m'en souvenais plus. Et maintenant que j'y réfléchissais, jamais, lorsque je l'avais eu en face de moi, je n'avais ressenti tout ça. Comme si ce nouveau monde rien qu'à nous se démantelait petit à petit. Ou se transférait, plus précisément. Vers autre part. Vers là où j'allais avec Léa. Là, où j'étais, à cet instant précis, alors qu'elle s'enfonçait petit à petit peu dans l'eau et que je tentais tant bien que mal de la ramener à la raison. J'avais peur qu'elle se noie, évidemment, parce que j'avais peur qu'il lui arrive un truc à chaque pas qu'elle faisait. Je n'arrivais juste pas à m'arrêter de m'inquiéter pour elle, peu importe à quoi elle s'occupait. Comme ma mère avant moi, je voyais le danger partout - parce que c'était bien là où il se trouvait.

Et puis, étrangement, il s'est évaporé, ce fils de pute de danger. A l'instant où elle m'a lancé ce défi immature mais tellement, tellement tentant. L'alcool et sa présence arrivait apparement à me faire faire n'importe quoi. Comment pouvait-on perdre la raison seulement à cause d'une boisson et d'une espagnoles complètement tarée ? Bordel. J'ai pincé les lèvres, ai regardé partout autour de moi, les mains derrière le crâne. N'importe quoi. C'était n'importe quoi. Mais à cet instant, le n'importe quoi m'attirait. Trop, certes. Mais tout de même. Alors j'ai décidé que j'allais tout envoyer se faire foutre. Que je n'étais plus dans ce monde, que j'avais atteint celui où seul moi et Léa existait, et j'ai posé sa robe sur le sable, que j'ai retiré mes chaussures, que j'ai foutu mon téléphone dans le sac de ma meilleure amie, que j'ai aussi laissé par terre. Oui, on pourrait tout se faire voler. Oui, on pourrait les perdre à cause de la marée. Est-ce que j'en avais quelque chose à foutre ? Non. Plus maintenant. Pas avant longtemps.

J'avais à peine commencé à avancer quand elle a disparu. Je n'ai pas pris le temps d'attendre qu'elle remonte pour me glisser sous l'eau, moi aussi. J'ai eu peur pour moi. Je me rappelais qu'en aucun cas je n'aurais du faire un truc pareil. J'avais bu. Beaucoup trop pour que mes réflexes soit assez rapide. S'il m'arrivait un truc. S'il lui arrivait un truc à elle. Regardez-moi ça. Je ne me donnais même pas le temps de penser à moi. J'avançais sous l'eau, aussi vite que je le pouvais, sans vraiment savoir quelle était ma véritable vitesse. Tout étais si lent, sous l'eau. Plus doux, plus calme, plus silencieux. J'ai eu besoin d'air. Je suis remonté. Elle avait fait pareil. J'ai passé une main sur mon visage, comme pour me l'essuyer. Mais c'était stupide. Mes mains aussi étaient trempées. Alors j'ai secoué la tête. Inutile aussi, puisque les perles d'eau qui s'échappaient de mes cheveux se retrouvaient fatalement sur mon visage. J'ai soupiré. « Regarde c'que tu m'fais faire. » Et je rigole. Parce que, si un jour on m'avait dit que je me retrouverais dans une situation pareille, j'aurais ri. Impossible. Et pourtant. On était bien là. Complètement bourrés et trempés et fous et morts de rire. Pour rien. Tant pis. « Tu m'fais plus jamais un truc pareil, s'il te plaît. J'aurais fait quoi, si t'étais pas remontée ? » Tais-toi, Czajkowski. Tu commences à trop parler.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 20 Aoû - 22:18





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

A bout de souffle, l’enfant est remonté à la surface. Elle à d’abord ouvert la bouche, aspirée une grande bouffée d’air avant de la relâcher pour en prendre une nouvelle. Durant cet instant, pauvre seconde qui semblait en durer des milliers, elle ne se posait qu’une seule question : où était-il ? Est-ce qu’il se trouvait près d’elle ou alors il était toujours sur cette plage, illuminé par le soleil qui paresseusement se lever ? Avait-il eu le courage de la rejoindre dans sa folie ? Il n’y avait qu’un moyen pour elle de le savoir. Mais cela lui faisait tellement peur aussi à la petite brune. Et si finalement il n’était pas venu jusqu’à elle, si elle n’en valait pas le coup, s’il se disait qu’il avait assez fait pour elle et qu’il avait tout simplement tourné les talons pour retourner à la chambre d’hôtel. Et s’il lui brisait le cœur encore un peu plus.

Eléanor ouvrit les yeux et il était là, juste devant elle, à quelques centimètres de son cœur. Encore et toujours à ses côtés. Magnifique spectacle qu’il lui offrait là, son sourire aux lèvres, ses cheveux mouillé lui tombant devant les yeux. A cette vision, le cœur de la petite espagnole rata un battement et ne failli pas avoir la capacité de reprendre le rythme. Se rendait-il compte de ce qu’il était ? De tout ce qu’il était ? Non, Szymon n’était pas comme ça. Szymon il n’avait pas assez de confiance en soit pour savoir qu’il était une personne extraordinaire qui méritait mieux qu’une fille qui ne voyait pas ce qu’il éprouvait pour elle, depuis tant d’années, qui ne se rendait pas compte de la chance qu’elle avait de l’avoir à ses côtés. Mais Léa, elle voyait tout ça, malheureusement, elle s’en était rendue compte, au fur et à mesure que ces sentiments prenaient le dessus sur sa vie. Et ça la détruisait. Elle ne faisait qu’un pas après l’autre pour mieux s’effondrer une fois qu’il avait le dos tourner.

Elle ne put s’empêcher de sourire, l’enfant, devant ce spectacle, elle ne pouvait pas faire autrement. Puis elle se mit à rire. Elle se demandait souvent comment elle arrivait à faire pour entrainer les gens dans sa folie parfois passagère, mais au fond elle s’en foutait de savoir comment tant qu’elle y arrivait et qu’elle s’amusait. Mais avait-elle encore le droit ? Eléanor Artega n’était plus une enfant qui pouvait faire tout ce qui lui passait par la tête, non désormais elle était maman, d’un petit garçon qui bientôt n’aurait qu’admiration pour la brune. Ne devait-elle pas se calmer et ainsi montrer l’exemple pour son fils. Cette pensée la rendit sérieuse, son sourire s’envola alors qu’elle plonger son regard dans celui de son meilleur ami.

_ Tu vis Szymon Czajkowski. Il était temps, t’crois pas ?

Son rire l’entraîna, et elle fit de même, juste pour entendre ce merveilleux son un peu plus longtemps. Voilà qui était bien, tous les deux dans l’eau, au milieu même de la mer et des vagues, ivres comme pas possible, mais riant aux éclats. Il n’y avait besoin de rien d’autre, Eléanor aurait voulu que ça dure ainsi encore et encore. Mais il fallut que le polonais parle. Qu’il redevienne sérieux et qu’il la sermonne. Qu’il lui pose une question. Une putain de question à laquelle Léa avait une putain de réponse. Elle ne savait que trop bien comment ça allait se passer si jamais elle disparaissait soudainement de la vie du polonais. Et sans savoir pourquoi, comme si elle cherchait à se faire du mal une nouvelle fois, elle l’énonça à voix haute, en détournant le regard.

_ C’que t’aurais fait ? Simple, t’serais rentré à l’hôtel, puis à la maison, t’serais allé voir Lukas, pour lui expliquer, puis t’serais allé chercher du réconfort chez Ismaëlle. Puis t’aurais trouvé une nouvelle meilleure amie aussi, une moins tordue qu’moi.

Et tout ce qu’elle espérait, l’espagnole, c’est qu’ainsi il aurait enfin ce qu’il désirait, qu’il retrouverait sa liberté, de ne plus l’avoir dans les pates à longueur de journée, que cette blondasse réaliserait enfin qu’elle avait l’homme parfait à portée de main et qu’il serait heureux. C’était tout ce qu’elle voulait Eléanor. Ce n’était pas si compliqué que ça merde !

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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 20 Aoû - 23:44


 
 
 



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Tu vis, Szymon Czajkowski. Bordel, comment est-ce qu'on pouvait être beaucoup trop ivre, et en même temps sortir le truc le plus véritable et irréfutable possible ? Elle me faisait me demander si j'avais vraiment vécu, avant, et je n'arrivais à trouver qu'un argument pour prouver que oui, j'avais déjà été vivant. Le jour où j'étais parti. Le mois qui s'était passé entre le moment où j'ai annoncé à mes parents que je partais en Angleterre pour rejoindre Ismaëlle et celui où j'ai posé mes deux valises sur le sol de ma nouvelle chambre. Et c'était tout. J'avais fait quoi depuis ? Je m'étais caché. J'avais évité ma correspondante, la seule pour qui j'avais vécu jusqu'ici. Je m'étais fondu dans la masse. Je me la fermais, je bossais dans un coffee shop, je lisais, je regardais la télé, je dormais, j'aidais les gens. Et je me la fermais. Voilà ce qui n'allait pas chez moi. Il avait fallu quelques verres et quelques mots pour que, pour la deuxième fois en moins de deux mois, la vérité sur moi-même me claque à la gueule. Fallait que je vive, bordel. Fallait que je vive. « Ça fait du bien. De vivre, j'veux dire. » Elle avait plongé ses yeux dans les miens, avant que tous les deux, nous nous mettions à rire comme des idiots. Et si on m'avait un jour donné le pouvoir d'arrêter le temps, une seule fois, pour que les dernières dix minutes de ma vie se rejouent en boucle, à l'infini, j'aurais appuyé sur pause à cet instant précis.

Je plisse les sourcils alors qu'elle me sort le truc le plus improbable. Sérieux, jamais j'aurais imaginé qu'elle puisse sortir une connerie pareille. Rentrer à l'hôtel ? Après qu'elle ne soit pas remontée à la surface, que les eaux l'aient engloutie, elle ? Parfois, je me demandais si elle se rendait compte de ce qu'elle représentait pour moi. Pas la partie 'tu me brises le coeur je t'aime Léa mon Dieu je t'aime' et tout le bordel. Je veux dire, toute la partie dont elle est déjà au courant, tout ce que je lui avais déjà dit. Je lâché un petit rire, nerveux, parce que je n'arrivais pas à croire qu'elle était capable de dire des choses comme ça. Comment pouvait-elle m'imaginer faire des choses pareilles ? J'ai passé une main sur mon visage, avant de replacer une de ses mèches noires derrière son oreille. Et j'ai secoué la tête. « Je serais descendu avec toi. » Il allait falloir qu'elle sache, un jour, que je ne pouvais juste pas vivre dans un monde sans Léa. A quoi servait-il que je commence à vivre si c'était pour ne pas le faire avec elle ? Ça ne rimait à rien. Du tout. J'ai lâché son prénom dans l'air, juste parce que j'en avais envie, juste parce que je le trouvais beau, juste parce qu'il lui allait tellement bien. Et sans vraiment m'en rendre compte, je l'ai prises dans mes bras. Toute contre moi, sans même une seule goutte d'eau entre son corps et le mien. J'avais oublié qu'elle ne portait rien d'autre que ses sous-vêtements. J'ai été un peu surpris quand j'ai passé un bras autour de sa taille et que je n'ai rien senti d'autre que sa peau. Mais je ne l'ai pas retiré pour autant. Parce que je vivais. Tu vis, Szymon Czajkowski. Mais avec elle, seulement. Sinon, j'arrêterai.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyLun 24 Aoû - 13:42





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Jeune et con. Voilà tout ce qu’ils étaient ces deux là, ivres, au milieu des vagues, avec le risque que l’une d’elle ne soit trop forte et les emporte au fin fond de l’océan. A vrai dire elle s’en foutait complètement de ça, la petite espagnole, elle profitait tout simplement et c’était le plus important. Surtout que Szymon l’avait rejoint, qu’il était si près d’elle qu’il ne lui suffirait de faire qu’un pas pour le toucher. Mais elle ne pouvait pas… Jamais. Elle n’en avait pas le droit Léa, tout comme elle ne pouvait lui parler de ces sentiments. Elle préférait être seule et malheureuse que de gâcher leur amitié en lui avouant qu’elle l’aimait à en crever.

Redevenant sérieuse, bien plus qu’elle ne pouvait l’être en temps normal, une vérité sortit de sa bouche, sans même qu’elle ne s’en rende compte. Et au vu de l’expression du polonais, elle avait touché quelque chose. Oui il fallait qu’il vive, pour lui-même avant les autres, qu’il fasse ce qu’il avait envie, ce qui lui passait par la tête sans même prendre le temps de se demander si c’était bien, si c’était juste, si c’était… On s’en fout de tout ça. Il fallait qu’il le fasse, tout simplement. Pourtant, et Eléanor s’en rendait bien compte, c’était hypocrite de dire cela, alors qu’elle-même n’osait pas faire ce qu’elle désirait. Même avec l’alcool, elle n’avait pas le courage de s’avancer, de poser ses mains sur le visage de son meilleur ami et d’avancer, encore un tout petit peu pour que leurs lèvres se touchent…

L’expression changea à ses paroles et cela fit sourire la petite brune. Se demandant à quoi il pouvait bien penser, elle ne cessait de le regarder, son regard fixé au sien, attendant que quelque chose se passe, qu’une vague la fasse tomber, que quelqu’un les appelles depuis la plage, n’importe quoi qui ferait qu’elle se reconnecterait à la réalité, qui lui sortirait de la tête, ces pensées absurdes. Parce qu’elle sentait qu’elle était sur le point de faire une connerie la petite espagnole. Une chose qu’elle aurait du faire depuis si longtemps… Mais elle reste pétrifiée sur place alors que le polonais se met à bouger, qu’il se passe une main sur le visage avant de l’approcher du sien, s’empare d’une mèche de ses cheveux et la replace derrière son oreille. Son cœur s’emballe, son souffle se bloque. Quelque chose est en train d’arriver. Mais quoi. Une bonne ou une mauvaise chose ?

Sa voix résonne à ses oreilles et elle n’en comprend que la moitié de sa portée. Comment peut-il dire ça ? Comment pourrait-il faire cela ? Son cerveau fonctionne au ralenti, si bien qu’elle s’apprête à dire quelque chose, à demander pourquoi, mais elle est trop lente, et le silence se voit une nouvelle fois emplit de mots. Un seul mot. Un prénom. Le sien. Eléanor. Jamais elle n’a entendu si belle merveille. Il est tout simplement magnifique, sortit de sa bouche à lui.puis des bras qui l’entourent, qui la rapproche de son corps, la colle à Szymon. Elle n’ose bouger, la demoiselle, de peur que tout cela vole en éclat, que ça se termine prématurément. Timidement, les mains tremblantes, elles remontent dans le dos du polonais, s’accroche à lui alors que son visage trouve son cou. Ses yeux se ferment et elle se contente de vivre le moment présent.

_ Pourquoi ? Pourquoi tu l’frais ?

Malgré elle, Eléanor à besoin de savoir, d’avoir une réponse à cette question. Espérant de tout cœur une réponse qu’elle savait impossible. Tout ce qu’elle voulait entendre c’est qu’il ne pouvait pas se passer d’elle, parce qu’il ne voyait plus sa vie sans elle, parce qu’il l’aimait… Mais alors que les mots avaient franchis la barrière de ces lèvres, Léa avait sut qu’elle venait de faire une erreur, que la réponse serait ‘ parce que tu es ma meilleure amie’ et ce n’était pas celle là qu’elle voulait entendre. Alors elle ferma un peu plus fort ses paupières, comme si cela allait empêcher les mots de l’atteindre.


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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyLun 24 Aoû - 23:53


 
 
 



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J'ai pris une grande, longue bouffée d'air alors qu'elle me pose sa question - ses mains dans mon dos, son souffle chaud dans mon cou trempé. Elle ne pouvait pas poser une question pareille. Elle devait s'en douter, non ? De pourquoi est-ce que je voudrais cesser de vivre à la minute où elle ferait de même ? Ca me semblait tellement évident que je ne voyais pas comment lui apporter plus de précisions. Ou peut-être ne le voulais-je pas. Parce que préciser, c'était en dire trop sur les véritables raisons qui me pousseraient à un tel acte. Rares étaient ceux qui voulaient quitter le monde après la mort de leur meilleur ami. Je descendrais parce qu'elle était tellement plus que ça, à mes yeux. Pour moi, ça coulait de source. Mais pas pour elle. Elle est certaine qu'elle était toujours la meilleure amie qu'elle était devenue en des temps records, la petite soeur que je protégerais à n'importe quel prix. D'une certaine manière, elle l'était encore. Elle s'était contentée de gagner des caractéristiques, si on pouvait le dire ainsi.

Toujours en gardant le silence, en la gardant contre moi, dans mes bras, j'ai commencé à imaginer un monde sans Eléanor Artega. Un monde sans espagnole à côté de moi, le matin. Sans personne pour jurer dans cette langue étrange, au milieu des escaliers de l'immeuble, alors que l'ascenseur vient de mourir sous ses yeux. Sans personne sur qui veiller, maintenant que Kasia était retourné en Pologne. Sans personne dans mon appartement, qui rentrait tard le soir du cinéma puisqu'elle y travaillait, sans personne pour me réveiller au milieu de nuit parce qu'elle prenait trop de couette, ou que ses pieds étaient trop froid. Insupportable. La simplement idée de vivre sans Léa m'était insupportable.

Mais je ne pouvais pas lui dire ça. C'était trop risqué. Saoule comme elle était, il y avait de fortes chances pour qu'elle pète un câble. Pas maintenant. Pas alors qu'on se trouvait au milieu de l'océan, pas alors que le soleil se lever et faisait briller certains de ses cheveux, pas alors que je vivais un des moments les plus précieux de ma courte existence. Pas alors que je la sentais respirer. Elle avait du s'impatienter parce que sa tête a quitté le creux de mon épaule. On se faisait face de nouveau, nos visages plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été. J'avais passé presque deux mois à me demander ce qu'il se passerait si j'avançais encore un peu plus, pour coller nos fronts, souder nos lèvres. Et jusqu'ici, j'avais eu peur. De quoi, je n'en savais rien à vrai dire. Toujours est-il que je n'en avais rien fait. Mais là - et peut-être était-ce à cause du soleil qui rendait l'instant tout à fait idéal, ou de ses yeux qui, comme à leur habitude, me faisait me rendre compte qu'elle était belle, ou du fait que c'était mon anniversaire, et que c'était une journée où les choses spéciales ne semblaient plus si spéciales, ou alors simplement beaucoup trop vu pour avoir gardé les idées claires - je n'avais plus peur. Du tout. Le non c'était transformé en pourquoi pas ? pour finalement devenir un bordel Czajkowski. Qu'est-ce qui te retiens encore ? Alors j'ai penché la tête. Ai posé mes lèvre sur les siennes. Juste ça. En attendant. C'était peu, peut-être. Mais tellement, tellement suffisant.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyMer 26 Aoû - 13:25





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Jamais elle n’avait ressentit cela, la petite brune. Tout son corps vibrait. Littéralement.son bras passé autour de sa hanche, son corps si près du sien, sa peau collé à la sienne… Eléanor était-elle en train de rêver ? Oui cela devait bien être ça, parce que jamais, au grand jamais quelque chose comme ça pourrait se passer dans la vraie vie. Ce moment, cet échange, elle y avait pensé, des centaines de fois, en pleine journée, au milieu de ces rêves, alors que son regard se fixé sur lui. Son cœur battait pour le polonais, et là il était sur le point de s’arrêter, tout simplement. Comme si elle avait vécu ce qu’elle devait vivre et qu’elle pouvait partir ainsi.

S’il n’y avait pas eu l’alcool lui coulant dans les veines, Léa savait que cela ne se serait pas passé comme ça, bien au contraire, même elle aurait su que qu’il ne fallait pas le faire, même si elle en crevait d’envie. Son visage trouva naturellement le creux de son épaule, soufflant sur sa peau nue. Elle était si bien, là la petite espagnole. Mais comme dans tous ces genres de moments, il faut qu’une pensée vous passe par la tête et ruine ce moment magique. Elle se contenta de poser une question. Une simple question qui avait toute son importance pour la jeune femme. Pourquoi ? Pourquoi la suivrait-il dans les tréfonds de l’océan ? Pourquoi devrait-il cesser d’exister si elle en faisait de même ?

Mais la réponse ne venait pas, ni celle qu’elle espérait, ni celle qu’elle redoutait. Les secondes passèrent et Léa se demandait si elle arriverait à rouvrir les yeux, si elle arriverait à quitter ses bras sans s’effondrer. A contre cœur, elle recula, quitta la chaleur de son cou pour lui faire face, son regard plongé dans le sien. Ils étaient si beaux ces yeux, Léa aurait pu s’y perdre… Et c’est d’ailleurs ce qu’elle fit. Elle ouvrit la bouche, pour lui parler, lui dire quelque chose, n’importe quoi, afin qu’il fasse quelque chose. Le temps semblait s’être ralenti… Eléanor vit son regard changeait, comme s’il y avait un déclic dans sa petite tête de polonais. Puis sa tête qui s’avance, qui se rapproche dangereusement de la sienne puis ces lèvres… Ces putains de lèvres qui se collent aux siennes.

Eléanor finit par reculer, à bout de souffle. Elle aurait pu continuer, encore et encore, quitte à en perdre la vie, ce n’était pas grave, n’était-ce pas là une magnifique façon de mourir que d’être embrassé par l’homme que l’on aime ? Elle ouvre les yeux, croise son regard alors qu’un sourire s’épanouit sur ses lèvres. Elle prend une grande respiration, ne se laisse pas le temps de réfléchir et plonge à nouveau vers Szymon. Ses mains trouvent ses cheveux, s’y agrippent de toutes ces forces. Et ça se termine une nouvelle fois. Qu’est ce qu’il va se passer désormais ? Léa n’a pas pleinement conscience de ce qui vient de se passer, elle ne pense pas aux conséquences, ne profite que du moment présent et elle veut qu’il dure, encore et encore. Pour l’éternité.

_ Szymon…

Son prénom chuchotait disparait dans le bruit des vagues. Ils sont beaux tous les deux, dans l’eau, au petit matin. Elle n’ose dire autre chose, poser une question qui gâcherait tout. Elle sait que s’ils se mettent à réfléchir alors tout sera terminé. Elle sait que si elle n’agit pas maintenant, comme son cœur le lui dit, alors plus jamais elle ne le fera. Alors elle lui attrape la main, la serra dans la sienne.

_ Rentrons.

Ce qu’il va se passer ensuite, elle n’en a aucune idée.



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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyMer 26 Aoû - 18:31


 
 
 



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Elle répondait. Je l'avais embrassée, je l'avais attendue, et elle répondait. Pendant un instant, je me demandais si j'étais assez ivre pour m'imaginer des trucs pareils. Mais nos lèvres soudées, comme nos deux corps semblaient l'être, tout était beaucoup trop réel pour n'être qu'une image, un souhait, un rêve même. Non, c'était bien réel. Et bordel, c'était parfait. J'espérais de tout coeur qu'elle comprenait. Qu'elle trouvait une réponse à sa question. Mes poings s'ouvrent, mes doigts se posent dans son dos. Et j'attends. J'attends qu'elle mette fin à cette merveille, parce qu'il était hors de question de le faire moi-même. Je ne voulais pas que ça s'arrête, que l'on soit obligés de faire face à ce qui venait de se passer. On agissait sur l'instant, aussi excitant et dangereux que cela puisse être. Mais il allait falloir redevenir lucide, nous poser et réfléchir. Et au moment où on commencerait à y réfléchir, ça ne serait plus si... Magique ? C'était certainement le mot. Fallait que ça reste comme ça, le plus longtemps possible. De toute façon, je n'avais pas assez conscience des conséquences pour ce ça puisse me tracasser où me remettre les pieds sur Terre.

Elle a fini par reculer son visage du mien, de quelques centimètres à peine. Ses yeux étaient encore fermés quand j'ai ouvert les miens, et j'en ai profité pour me mettre à sourire, comme en cachette. Comme s'il me voyait sourire, elle se rendrait compte que le baiser que l'on venait d'échanger n'était pas seulement le résultat d'une soirée trop arrosée. Mais elle a rouvert les yeux avant que je puisse le faire disparaître, ce foutu sourire. Elle me l'a rendu, et m'a forcé à l’agrandir. Et, alors qu'elle avançait à son tour ses lèvres des miennes, j'ai resserré mon étreinte, la rapprochant encore un peu plus de moi. Je sens ses mains qui quittent mon dos et, pendant un instant, j'ai peur qu'elle s'en aille, qu'elle me laisse au milieu de l'eau, tout seul, après m'avoir accordé un moment pareil. Mais non. Elle reste. Passe ses doigts dans mes cheveux. Les miens remontent le long de son dos, se glissent sous ses mèches noires, s'arrêtent dans son cou. Tous mes gestes sont naturels, comme si j'avais été programmée pour embrasser Eléanor Artega, trempé, avec seulement soixante centimètres hors de la mer Égée.

Encore une fois, nos lèvres se séparent alors que nos fronts se collent. Mon nom s'échappe, comme un murmure, mais je n'y réponds pas. Je ne la presse pas pour qu'elle continue. Je me contente de plonger mon regard dans le sien, sans rien dire, sans rien faire. Je ne peux simplement pas retenir un sourire, aussi minuscule soit-il. C'était fou, complètement fou. Presque trop beau pour être vrai. J'hoche la tête alors qu'elle propose de rentrer, avant de serrer la main qu'elle vient de glisser dans la mienne. Et on se met à marcher, bien lentement à cause de l'eau. Comme voulez-vous marcher correctement dans l'eau ? Arrivés sur le sable, j'ai cherché nos affaires du regard. Sans succès. Et j'étais sur le point de crier au scandale quand un gamin a couru vers nous et nous a tendu nos affaires, un grand sourire au lèvres. J'ai tendu sa robe à Léa, ai vérifié dans son sac que tout y était encore, et je l'ai remercié. En je ne sais plus trop quelle langue. Il a sorti quelques choses en grec, j'ai ri, avant de lui frotter le dessus du crâne, bien que n'ayant aucune idée de ce qu'il venait de nous dire. J'ai laissé Léa enfiler sa robe. Et puis on a continué notre chemin, que l'on a retrouvé facilement, étonnamment. Sans rien dire. Sans délier nos mains. Et personnellement, sans m'arrêter de sourire. Le plus niaisement possible, sans aucun doute. Tout ça, jusqu'à ce que je ferme la porte de la chambre d'hôtel derrière nous. J'ai passé une main dans mes cheveux, encore un peu humides, pour enfin regarder l'espagnole une nouvelle fois. Une énième fois. Et je pense que c'est seulement à cet instant que j'ai réalisé à quel point j'avais abusé de ce merveilleux cocktail que j'avais eu le malheur de goûter. L'instant où j'ai décidé de l'embrasser une troisième fois. Parce que je savais, quelque part, sans vraiment en être conscient, qu'une fois la nuit passée, ça n'arriverait sûrement plus.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 27 Aoû - 21:26





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Durant une toute petite seconde, la brune avait hésité. Malgré le fait qu’elle en mourrait d’envie, malgré le fait qu’elle en rêvait depuis des mois maintenant, malgré le fait que l’alcool lui coulait dans les veines et la rendait plus téméraire et insouciante que d’ordinaire, elle savait au fond d’elle que ce n’était pas une bonne chose. Parce que Szymon avait but lui aussi, qu’il n’était probablement plus maître de ces actes et de ces pensées, parce qu’il aimait quelqu’un d’autre, une fille qui n’était pas Eléanor Artega et parce qu’elle avait peur qu’il puisse regretter. Alors si elle avait été dans son état normal, si elle avait eu un tant soit peu de jugeote, Léa aurait reculé la tête.

Mais elle ne l’avait pas fait. Oh non ! Bien au contraire, elle y avait répondue avec plus d’ardeur, posant ses mains partout où elle le pouvait sur le corps du polonais, comme pour graver dans sa mémoire chacune de ses formes, de ces muscles, des moindres centimètres de peau qui lui recouvrait le corps. Elle en était folle, de son meilleur ami. Alors même si elle savait que ce n’était pas la bonne chose à faire, elle s’y jeta à cœur perdu, quitte à le regretter le lendemain matin. Quoi qu’en faite, c’était déjà le matin. A bout de souffle, Léa du reculer, à contre cœur, le temps de le voir sourire et de faire de même. Puis elle posa de nouveau sa bouche contre la sienne, glissant ses mains dans ses chemins, frissonnant en sentant les siennes remonter le long de son dos.

Puis tout cela prit fin. Et Eléanor savait qu’elle ne devait pas prendre le temps de réfléchir, mais continuer sur sa lancée, au grès de ces envies et là tout de suite elle avait envie de sentir le corps du polonais contre le sien. Le front de Szymon collé contre celui de la petite espagnole, elle prononce son nom. Juste comme ça, sans raison, parce qu’elle en a envie et qu’il sonne bien. Il ne dit rien, elle non plus, durant quelques secondes. Mais pas trop longtemps, il ne faut pas que la raison reprenne le dessus, il faut que ce petit moment de folie dure encore un peu. La chambre. Il faut qu’ils rejoignent la chambre et qui sait ce qui se passera une fois là bas.

Prenant sa main, elle lui dit simplement de rentrer, et ils prennent la direction de la plage. Eléanor ne se rend même pas compte que quelque chose manque, que sa robe, son sac à main ont disparut. Elle s’en fout, complètement. Tout ce qui compte, c’est la main de son meilleur ami dans la sienne, le gout de ces baisers lui piquant encore le bout de la langue. Un enfant apparait, le sourire aux lèvres et leur rend les affaires. Elle attrapa sa robe et la passe, elle lui colle à la peau, mais ce n’est pas grave. Puis ils ont reprit le chemin, retrouvé l’hôtel et encore mieux leur chambre.

Elle entre la première, la brune. Et elle se met à trembler. De plaisir, à l’idée de ce qu’il va se passer. De ce qu’elle a envie qu’il se passe. Elle se tourne et fait face au polonais qui a le dos contre la porte. Il se passe une main derrière la tête. Ce qu’elle peut aimer quand il fait ça. Ce qu’elle peut l’aimer tout simplement. Son souffle se fait plus court alors que Léa appréhende la suite. Maintenant qu’ils sont là, maintenant qu’ils ont eu un peu de temps pour réfléchir, que va-t-il faire ? La réponse, elle vint rapidement, avec le corps du jeune homme qui se colle une nouvelle fois contre le sien. Elle respire enfin, l’espagnole. Elle se sent vivre comme pas possible.

Emportée par le poids du polonais, ils reculent jusqu’à finir tout près du lit, alors Léa se laisse tomber, l’entrainant avec elle, ne voulant pas quitter ses lèvres ne serait-ce qu’un instant. Et lorsqu’elle le fait ce n’est que pour les poser dans son cou, sur son bras, n’importe quel endroit qu’elle peut atteindre. Des vêtements se mettent à voler à travers la chambre, les caresses se font plus pressantes, comme si c’était un besoin vital. Et en ce moment les deux jeunes ont grandement besoin de vivre.

Tu vis...


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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 28 Aoû - 15:54


 
 
 



i foud love where it wasn't supposed to be

A l'instant même où nos lèvres se sont retrouvées, j'ai voulu aller plus loin que ce que ma conscience m'autorisait. Dépasser les limites, briser les codes qu'on avait instaurés, sans faire exprès, sans même s'en rendre compte. Jamais je n'avais pensé à agir de la sorte avec Léa. Si j'avais déjà songé à l'embrasser, à la tenir contre moi, ce n'aurait été que par des gestes doux, chastes, presque timides. Parce que j'étais comme ça. Tout dans la tendresse et le romantisme, Czajkowski. Mais plus rien n'était chaste et timide. Malgré que nos corps soient plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été, j'avais l'impression qu'ils ne le seraient jamais assez. On ne s'arrête plus que pour reprendre nos souffles, désormais. C'était tout comme si on s'embrassait pour toute une vie, mais seulement aujourd'hui. Comme si on avait décidé de tout faire en une fois pour être certains de ne plus recommencer.

Mais, alors que d'une façon où d'une autre, on se retrouve sur le lit, mes mains sous sa robe, dans son dos, les siennes dans mes cheveux, dans ma nuque ou sur mes bras, ma conscience s'évapore l'espace de quelques instants. Pourquoi est-ce qu'on devrait s'arrêter demain, après tout ? Pourquoi est-ce qu'on ne pouvait pas juste devenir un "nous", et pas un "toi et moi" ? Continuer, encore et encore, des jours, des mois et des années durant ? Je me rendais compte, pendant ce moment de démence - pendant lequel j'arrive à me laisser partir un peu plus, à faire courir mes doigts sur chaque parcelle de sa peau - à quel point le danger que je voyais dans l'idée de tout lui dire, tout lui avouer était absurde. Il n'y avait aucun danger. Elle m'avait rendu mes baisers, m'avait attirée jusque sur le matelas. Elle ne ressentait sûrement pas tout ce que moi, je ressentais, mais tout cela pouvait se construire chez elle aussi. C'était possible. Tout était possible. Surtout quand on avait bu autant que moi. Bientôt, le sol de la chambre était recouvert des nos vêtements, les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux en voile, et on reposait lovés entre les draps. Sur le ventre, j'avais passé un bras par-dessus son ventre, et j'avais réussi à caler ma tête entre son cou, son épaule et un coussin. Je n'avais plus aucune notion du temps, absolument aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être. Mais à en juger par mes yeux qui se fermaient presque tous seuls, c'était probablement l'heure de dormir. J'ai pris une grande bouffée d'air avant de me mettre à sourire. Alors, voilà ce que ça faisait, de vivre. Ça va. C'était pas si mal. J'étais en train de me demander si j'arriverais à trouver le sommeil malgré la fatigue qui se faisait énormément ressentir, soudainement, quand le ventre de l'espagnole a gargouillé. Et je n'ai pas pu m'empêcher d'exploser de rire. « Première fois que j'passe pas pour un dalleux, jour à marquer d'une pierre blanche. »
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyVen 28 Aoû - 23:07





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Un premier pas, qui avait entraîné un baiser, puis un autre, et encore un autre jusqu’à ce qu’arrive ce qui devait arriver. Pour une fois, Eléanor ne pensait à rien, elle était tout simplement heureuse et ne se souvenait pas de la dernière fois que cela lui était arrivée. Tout cela grâce à la présence du polonais à ses côtés. Le souvenir des caresses de ses doigts sur sa peau nue la faisait encore frissonner. Malgré le fait qu’elle ait désormais l’esprit clair, elle ne regrettait pas une seule seconde ce qui venait de se passer. Bien au contraire, elle voulait que ça recommence, encore et toujours, pour ne jamais oublier cette sensation de bien être, de plaisir. Mais ces yeux se fermaient… Elle était épuisée la petite espagnole.

A peine recouverte d’un drap, Léa contemplait le plafond tout en caressant du bout de son doigt, le bras de Szymon qui se trouvait sur son ventre. Elle était bien là. En fin de compte elle ne demandait rien de plus à la vie. Elle ne voulait pas être riche, ni célèbre, elle ne voulait pas être un modèle de beauté ou une référence intellectuel. Elle ne voulait même pas être épargnée par la maladie. Non tout ce que voulait la petite espagnole c’était que ce moment ne s’arrête jamais. Jamais.

Le silence régnait en maître sur la chambre, mais ce n’était pas grave, il n’y avait rien à dire. Il suffisait de voir l’air ravie qui ornait le visage des deux meilleurs amis. Pourtant, ils auraient du savoir que la vie les rattrape toujours, et cette fois elle se manifesta sous la forme d’un gargouillement. Provenant du ventre de la jeune femme. Elle se mit à rire, et encore plus après la réflexion du brun. Oui elle avait faim, et oui elle aurait été capable de dévorer tout un buffet de sucreries s’il avait été à porté de main. En même temps, elle n’avait rien avalé de solide depuis la veille au soir.

La demoiselle bougea, dérangeant au passage son amant, afin de pouvoir lui faire face, un radieux sourire sur les lèvres.

_ En effet, faut célébrer ça ! J’propose qu’on s’fasse monter quelque chose. Sinon tu risque de t’réveiller avec quelque chose en moins…

En voilà bien une bonne idée qu’elle venait d’avoir. Se relevant sur un coude, elle s’approcha de Szymon, et lui passa dessus pour attraper le téléphone qui se trouvait sur la table de nuit – ne manquant pas au passage de déposer un baiser rapide sur ces lèvres. Elle composa le numéro de l’accueil et attendit que ça réponde. Heureusement, ce fut dans sa propre langue qu’on lui demanda ce que l’on pouvait pour elle. Alors elle entreprit de faire la liste de ces envies, et puis elle parlait, plus elle sentait et entendait le polonais se mettre à rire. Si bien que Léa n’arriva plus à se concentrer et se mit à rire aussi, au grand désespoir de la réceptionniste. Enfin elle raccroche et pose la main sur le torse nu de son meilleur ami.

_ Stupido ! Elle a du croire qu’j’étais loca.

Ce qui devait être le cas dans le fond. N’était-elle pas folle pour crever d’amour pour son meilleur ami et ne rien oser lui dire. n’était-elle pas folle pour ne rien dire à ce moment précis alors qu’il était clair qu’il faudrait qu’il parle, de ce qui s’était passé, de ce que cela pouvait bien représenter, de ce qui se passerait par la suite. Etait-elle folle de ne pas vouloir gâcher ce moment et d’en profiter encore un peu ?



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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptySam 29 Aoû - 19:20


 
 
 



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Elle a mis fin à ce léger moment de répis en bougeant, me forçant à faire de même. Désormais allongé sur le dos, notre minuscule fou rire calmé, je lui ai rendu son énorme sourire, parce qu'il m'était impossible de m'en empêcher. J'hôche la tête alors qu'elle propose de faire monter de quoi manger, alors que je me surprends à me dire que dans quelques heures, je ne pourrais plus faire ce geste sans gémir de douleur. J'ouvre de grand yeux à la fin de sa phrase, la regarde passer au-dessus de moi tout en riant. « T'es une dingue, ma pauvre. » Elle ne répond que par un rapide baiser, puis s’empare du téléphone sur la table de nuit, à côté de moi - pour finalement revenir à sa place, allongée, enroulée dans son drap. Je fermais les yeux alors que j'entendais la sonnerie, à l'autre bout du fil. C'était presque comme une berceuse pour mes oreilles et mon cerveau endormi. Je me suis retourné sur le ventre et ai glissé mes bras sous mon oreiller alors que la voix de la réceptionniste se fit entendre, dans la langue natale de la brune. J'ai plissé les sourcils. Alors ça, si c'était pas la classe. Je ne comprenais pas assez l'espagnol pour savoir tout ce que baragouinait ma voisine et son interlocutrice, mais j'étais encore assez sous l'effet de l'alcool pour que ça me fasse rire. Il était évident qu'elle était en train de lui lister la liste de toutes ses envies culinaires, et plus elle parlait, plus c'était drôle. Peut-être était-ce seulement les sons qui se suivaient sans que ça n'ait le moindre sens pour moi, ou le fait qu'elle passait probablement pour la plus folle et la plus affamée des espagnoles. Mais ça me faisait rire. J'avais toujours les yeux fermés quand elle se mit à rire aussi. Pauvre dame au bout du fil.

La conversation se termine, le téléphone se raccroche. Je sens sa main qui se pose sur mon torse, et c'est presque par automatisme que je m'en empare. Je fronce les sourcils alors qu'elle sort un phrase polyglotte, avant de tourner la tête pour lui faire face. Et sourire, fatalement. Ils disent que la boisson réduit nos reflex, et j'avais complètement perdu celui de ne pas sourire comme un idiot à chaque fois que nos regards se croisaient. « Me parle pas ta langue cheloue quand j'ai autant d'alcool dans le sang, piękna. »

On a tout simplement attendu que quelqu'un monte ce que Léa avait bien pu commander. En silence. Quelque part, j'avais l'impression qu'on devrait dire quelque chose. Parler de ce qu'il venait de nous arriver. Mais j'étais intimement convaincu qu'il ne valait mieux rien dire, au risque de tout ruiner. Ce que je ne voulais absolument pas. Je voulais que ma vie entière ressemble à ça. Que jamais, ô grand jamais, cela ne s'arrête. On a fini par frapper à la porte, et, encore une fois, c'est de l'espagnol qui a résonné à mes oreilles. Le monde allait certainement apprendre le polonais une fois que les cochons pourront voler, je suppose. On s'est tous les deux redressés pour aller ouvrir la porte au gentleman qui venait d'y toquer, avant de se regarder, et de se poser la même question silencieuse. Qui y allait ? Qui allait devoir se présenter en tenue d'Eve ou d'Adam ? Ou, qui allait devoir rester allongé dans cette même tenue en attendant que l'autre revienne avec le drap. J'ai ri à l'idée que je venais soudainement d'avoir, avant de m'emparer d'une extrémité du drap, de rouler Léa dedans, pour finalement faire de même. On a mis quelques secondes à réussir à se lever à avancer jusqu'à la porte. J'étais le plus sérieux du monde, alors que l'espagnole était en train de mourir de rire, à côté de moi. J'ai appuyer sur la poignée, ouvert la porte pour laisser apparaître un jeune homme en costume, un énorme plateau sur ses deux mains. J'ai admiré toute la nourriture qui y reposait, avant de tourner la tête vers ma voisine, à la fois surpris, émerveillé et amusé. On a indiqué le rebord du lit à Amos, à ce que nous disait son badge, pour enfin le remercier, souriants, riants. Puis, une fois la porte refermée, j'ai soupiré. « Faut qu'on arrive à se rasseoir sans faire voler la bouffe partout. » Je crois que me momifier dans un drap avec Eléanor était la pire idée que j'avais jamais eu. Quelques dizaines de secondes plus tard, après plus d'efforts que vous ne pouviez le croire, nous étions de nouveau assis sur le matelas. Je lui avais prêté mon t-shirt, désormais sec, afin que le drap pour nous servir de nappe, recouvrant nos deux paires de jambes. J'ai lancé un nouveau regard au plateau. « J'adore le room service. Après toi, ma chère. »
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyLun 31 Aoû - 17:36





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Des nuits elle en avait vécu la petite espagnole. Combien de fois, grisé par l'alcool était-elle rentrée avec un garçon qu'elle ne connaissait pas quelques heures avant ? D'ailleurs c’était en jouant à ce petit jeu qu'elle avait finit enceinte. Bien qu'avec Alek c’était un poil différent. Mais il n'y avait jamais eu de sentiments, jamais d’attaches avec les garçons dont elle oubliait le nom une fois rentrée chez elle. Cette fois c’était différent. Totalement. Parce que Szymon, elle aimait. Comme elle n'avait jamais aimé personne. Et cela lui faisait un peu peur parce que cette fois elle savait, Léa, que ca allait faire mal, qu'elle n'oublierait pas son nom et encore moins les caresses faite sur son corps. Ne voulant pas y penser, elle préférait profiter. Il serait bien temps, beaucoup plus tard, de faire le point, de se rendre compte qu'elle venait de tout foutre en l'air pour une nuit. Une seule nuit. Magique. Inoubliable. Ça en valait le coup au fond.

Alors que son ventre se mettait à crier famine, elle se met à rire à la remarque de son meilleur ami. Pour une fois que ce n'est pas lui... Alors elle propose de faire monter quelque chose, parce qu'elle a faim. Terriblement faim et qu'avec un peu de chance cela lui fera passer la gueule de bois qu'elle aura probablement dans quelques heures. Eleanor tire la langue à la remarque du polonais avant de s'emparer du téléphone pour passer commande. Un peu surprise qu'on lui réponde dans sa langue maternelle, elle prend plaisir à discuter, demandant tout ce qui lui fait envie. Car cette nuit, bien que ce soit désormais le matin, tout est permis.

La réceptionniste doit la prendre pour une folle, car elle ne peut s'empêcher de rire alors que Szy fait la même chose. C'est de sa faute ! Elle finit par raccrocher avant de lui parler, mêlant l'Anglais à l'Espagnol, sachant très bien qu'il ne devait pas y comprendre grand chose. Surtout dans l'état où ils se trouvent tous les deux.

_ C'ma langue que tu trouve chelou ? Ta jamais entendu la tienne ou quoi...

Le polonais. Jamais elle n'aurait pensé en entendre un jour encore moins en rencontrer un. Quant à tomber amoureuse... Ce n'était pas vraiment dans ces projets. Avant tout ça, sa grossesse, son fils, Szymon, jamais Léa n'aurait cru que ça pouvait lui arriver à elle, qui passait son temps à se protéger pour ne pas avoir le cœur brisé. Elle était devenue faible, bien qu'au fond ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose. Il ne faut pas longtemps avant que l'on frappe à la porte. La brune se redresse, se demandant si elle doit se lever, si elle doit s'habiller ou simplement dire à la personne derrière la porte de rentrer. Son regard croise celui de son meilleur ami qui semble se poser la même question. Mais elle y discerne alors quelque chose d'autre. Elle se met à rire, parce que ce regard elle le connaît, elle sait qu'il a une idée derrière la tête et que ça va être une grosse connerie.

Et quelques secondes plus tard elle le voit s'emparer d'un bout de drap pour l'enrouler dedans, avec lui par la même occasion. Son corps si près du sien la fait frissonner mais cela est vite oublié par un éclat de rire alors qu'ils tentent maladroitement de se relever. Le tout est d'atteindre la porte et de l'ouvrir dans se ramasser lamentablement et ça, ça allait être le plus difficile. Mais pas impossible puisque finalement ils se retrouvèrent devant un jeune homme qui les salua d'un mot avant d'avoir un petit sourire en coin en les voyant tous les deux, coincé dans un drap, avec seulement une tête et un bras chacun qui dépassait. Léa ne put s'empêcher de pouffer en voyant sa tête alors que son meilleur ami lui indique où poser le plateau. Elle le remercie d'un sourire et il repart en fermant la porte derrière lui.

Le plus dur reste encore à faire. Retourner sur le lit sans rien faire tomber. Elle tourne le visage vers le polonais, une moue sur les lèvres.

_ Humm... facile. Tu roule, je saute par-dessus tout et le tour est joué.

Dans sa tête Cela semblait plus facile mais une fois prononcé, la demoiselle se rendit compte que cela ne voulait strictement rien dire. Tant bien que mal, ils réussirent tout de même à prendre leurs places respectives et Léa enfila le tee-shirt que l'on venait de lui tendre.

_ C'la meilleure invention au monde.

Un signe de tête, puis quelques secondes pour réfléchir. Il y avait vraiment beaucoup de choses sur ce plateau et elle ne savait pas par quoi commencer. De toute façon, elle se doutait que tout serait mangé à eux deux alors bon. Tendant la main elle attrape la première chose qu'elle voit et le met dans sa bouche, gémissant presque de plaisir tellement ça lui fait du bien de manger. Alors avec un sourire en coin sur les lèvres elle se tourne vers Szymon.

_ C'est presque meilleur qu'le sexe.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyMar 1 Sep - 19:26


 
 
 



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J'ai de nouveau exploser de rire alors qu'elle propose un plan d'action afin de nous rasseoir sur le lit, et ce, sans faire voler le plateau que Monsieur Amos venait de nous apporter. Complètement absurde. En vérité, totalement incompréhensible. Mais ça me faisait tout de même mourir de rire. Parce que voilà, j'avais bu plus qu'il ne l'aurait fallu, je venais de passer du temps de la meilleure qualité possible avec Eléanor, on avait un plateau débordant de nourriture pour nous tous seul, on était en Grèce, il faisait beau, tout était parfait. Alors pourquoi ne pas rire ? Pourquoi ne pas continuer à se laisser aller pendant que c'était encore possible ? « Finalement, si tu m'le f'sais en espagnol, j’arriverai p't'être mieux à saisir c'que tu veux m'dire. » J'aimais bien, ça. Que l'on parle deux langues totalement différentes mais qu'on puisse tout de m^me communiquer comme on le faisait et nous entendre comme larrons en foire. Sérieusement, essayer de trouver des similitudes entre l'espagnole et le polonais. J'occupais quelques minutes par jour à cet exercice depuis un an, et je n'avais toujours rien trouver. Ah. Si. Chocolat.

Alors que je déclarais mon amour pour le room service - le seul amour que je pouvais m'autoriser à déclarer - et que lui laissais le plaisir d'attaquer notre banquet la première, je m'emparais de la cafetière en porcelaine pour me servir une tasse, et hochais la tête quand elle assura qu'il s'agissait de "la meilleure invention du monde". Elle met quelques secondes à se décider par quoi commencer, et je ne peux pas m'empêcher de la regarder manger sa viennoiserie, de fermer les yeux, de sourire. Je le lui rend alors qu'elle ajoute une remarque. « Alors ça, ça m'intéresse. » Quelque chose de meilleur que le sexe ne pouvait être que merveilleux. J'ai pioché la même chose qu'elle avant de le fourrer dans ma bouche, de le mâcher en prenant un air faussement connaisseur - comme ceux qu'ils ont, à la télé, quand ils font comme s'ils étaient les plus experimentés des gastronomes de la planète - pour finalement avaler et secouer la tête. « Nan. Le sexe est meilleur. Tu m'as vexé un peu là, j'avoue. »

Et je ne sais plus comment, mais l'instant d'après, j'étais de nouveau allongé, Léa dans mes bras, le ventre prêt à exploser... Et avec la gueule de bois. La pire que j'avais jamais connu. Mes yeux n'arrivaient pas à s'ouvrir, mais il le fallait. Je ne savais pas pourquoi, mais il le fallait. J'ai bougé la jambe, toute ankylosée, et le bruit des draps qui se froissent a vite été suivi de celui d'une tasse qui se brise. Tasse. Room service. Léa. La plage. Le baiser. Les baisers. Et puis, l'apothéose. Ne voulant la réveiller, je me suis contenté de jurer avec les lèvres plutôt qu'avec la voix. Je fermais, plissais les yeux alors que quelques bribes revenaient au fur et à mesure. Je n'ai pas osé bouger, tout du moins pas plus que tourner le cou pour apercevoir l'heure. Ce n'était plus le matin. Ce n'était plus la nuit. Il était temps de se réveiller et de retourner à la réalité.

Mais je n'avais pas envie d'affronter quoique ce soit. Pas avec cette cacophonie qui commençait dans ma tête. J'avais l'impression de ne pas être dans la bonne situation. Comme si c'était une blague. Comme un espèce de monde parallèle absolument pas agréable. J'avais déjà envie de me donner des claques alors que je n'avais pas encore réalisé ce qu'on avait provoqué. J'émergeais, lentement. Ma respiration se faisait plus rapide, ainsi que les battements du mon coeur. Je m'humidifiais les lèvres, essayer de trouver un moyen de me débarrasser de ce goût immonde dans ma bouche. Mais quel con. Je me répétais cette phrase alors que ma meilleure amie bougeait légèrement à côté de moi, me forçant inexplicablement à m'arrêter de respirer jusqu'à ce qu'elle s'immobilise à nouveau. J'ai mis plusieurs longues, longues minutes à décider quoi faire, pour finalement me pencher et me contorsionner pour récupérer mon sous-vêtement, de le revêtir, tout ça dans des mouvements les plus lents et silencieux possible. Un short et un t-shirt plus tard, je refermais la porte de notre chambre, après un dernier regard sur son visage endormie.
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MessageSujet: Re: LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be   LEAMON ▼ i found love where it wasn't supposed to be EmptyJeu 3 Sep - 12:44





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Ce que je ressens pour toi... C'est tellement fort que ça me détruit de l'intérieur...

Tout n'était que rire lorsque les deux se retrouvaient ensemble. Ajoutez-y quelques verres alcoolisés et cela devenait du grand n'importe quoi. Du grandiose. Parce qu'ils étaient comme ça, toujours à donner le meilleur d’eux même lorsqu'il est question de faire le con et les conneries qui vont avec. Eléanor est passé maître dans ce domaine, depuis le temps qu'elle court de soirée en soirée à la recherche de quelque chose qui lui mettra la tête à l'envers. Parfois juste avec l'alcool ça lui suffisait. Des fois elle avait eu besoin de plus, et quelques fois encore le simple fait de se retrouver dans un lit inconnu lui suffisait à oublier le mal être qui s'emparait d'elle à chaque instant. Car il ne fallait pas se leurrer, si la petite espagnole se comportait ainsi, c'est qu'il y avait une raison. Même si elle ne la connaissait toujours pas.

Aujourd'hui, c'était complètement différent. Parce que Léa n'avait pas ressentit le besoin de boire, mais elle l'avait fait pour fêter l'anniversaire de son meilleur ami, et qu'elle était en vacances sur une île et qu'il fallait en profiter. Parce qu'elle n'avait pas coucher avec Szymon juste pour ne pas passer la nuit toute seule, seulement parce qu'elle en avait envie, qu'elle ne désirait que cela depuis bien trop longtemps. Tout de même, elle savait que dés que ce moment serait finit, qu’ils auraient sombrés dans le sommeil pour se réveiller avec la gueule de bois alors plus rien ne serait comme avant. Reste seulement à savoir dans quel sens tout cela allait tourner.

Se mettant à rire, la brune secoue la tête à l'intention de son meilleur ami. C'est déjà un miracle qu'ils aient réussit à retourner dans le lit sans rien casser, il ne fallait pas en demander trop et que tout d'un coup, le polonais se mette à comprendre l’espagnole.

_ Credo que no. Pero no es impossible.

Puis il fut temps de déjeuner et ça la demoiselle l'attendait avec impatience. Faisant face à cette abondance de nourriture elle ne savait même pas par quoi commencer, alors que Szymon lui laissait le privilège d'entamer le festin. Finalement elle prit quelque chose au hasard et le porta à sa bouche, avant de dire tout haut à quel point ça pouvait être délicieux. Allant même jusqu'à suggérer que cela pouvait être meilleur que le sexe. Ce qui bien sûr ne pouvait pas être le cas. Du moins, comme celui qu'elle venait de vivre. Un sourire s’étira sur ses lèvres alors que son meilleur ami prenait la même chose pour le goûter. Ses prunelles se fixèrent sur ses lèvres, attendant une réaction de sa part. Qui ne tarda pas à arriver. Qui la fit rire. Un regard en coin se posa sur le polonais alors que la voix de l’espagnole emplissait la chambre.

_ J'ai dit presque...

Et cela voulait tout dire, pour elle. Mais Léa n'était pas certaine qu'il soit en état de comprendre. Ce n'était pas grave de toute façon, probablement que dans quelques heures ils auraient oubliés des moments de cette soirée. Le plateau fut vidé et le tout resta sur le lit, alors que les deux enfants finissaient par s'endormir, alors que le soleil continuait sa course dans le ciel.

L'espagnole dormait d'un sommeil agité. Tout plein de choses absurdes lui apparaissaient en rêve et elle n'y comprenait rien. Puis un bruit, qui la ramène au bord de sa conscience mais elle ne veut pas se réveiller Léa, oh non elle ne le veut pas. Parce qu'elle est fatiguée encore. Et parce que la douleur dans son crâne se fera encore plus violente si elle décide de retourner à la réalité. Alors elle replonge, dans un rêve sans queue ni tête.

Puis elle ouvre les yeux. Subitement. Avec un sentiment de ... Hola bien trop de sentiments étaient en train de se bousculer dans son pauvre petit cerveau maltraité par l'alcool. Refermant les yeux, à cause de la lumière trop forte, Léa étend ses bras pour toucher... Le vide. Alors elle se force à ouvrir un œil, de nouveau. Et ça pique. Elle constate que le polonais n'est plus la, qu'il a même quitte la chambre alors elle décide de se lever. Pour se rendre compte qu'elle est complètement nue. Et que cette nuit à été complètement folle. Tout lui revient d'un coup. Si brutalement qu'elle repose ses fesses sur le matelas. A ses pieds, les débris d'une tasse. Et pas de Szymon. Même pas un mot. Rien. Ravalant ses larmes, Eléanor se lève, faisant attention de ne pas se couper sur les morceaux de verres, elle attrape des vêtements, les premiers qui lui viennent, ses lunettes de soleil et sort de la chambre. Sans même un regard en arrière. Sans même se dire qu'elle allait partir à la recherche de son meilleur ami. Parce qu'il n'y a rien à dire. Absolument plus rien.

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