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 You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon

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N. Eléanor Artega
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MessageSujet: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 15 Sep - 20:31





Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Le réveil avait été difficile, très difficile. Regardant autour d’elle, la belle brune ramassa le peu d’affaires qu’elle avait eu sur le dos toute la nuit pour les enfiler à la va vite et prendre la fuite avant que le chevelu qui dormait encore à côté d’elle ne se réveille. Non mais vraiment, comment avait-elle put suivre un mec qui avait des cheveux plus longs qu’elle ? Mettant ses lunettes de soleil pour ne pas avoir mal aux yeux avec la lumière du soleil, Eléanor prit quelques secondes pour se repérer. Une chance pour elle, la demoiselle ne se trouvait pas très loin de chez elle. Trainant des pieds, elle rentra dans la maison, le plus silencieusement possible, évita sa mère qui préparait le petit déjeuner et monta directement dans sa chambre. Résistant à l’appel de son lit, elle jeta sa robe dans un coin et fila sous la douche où elle resta plusieurs minutes sous l’eau chaude avant de se mettre à se savonner et se laver les cheveux.

Quelques dizaines de minutes plus tard, l’espagnole redescendit les escaliers et pénétra dans la cuisine après avoir posé son sac de cours dans l’entrée. Elle salua sa mère d’un signe de tête, se remplit un verre de jus de fruit, le but cul sec et attrapa une banane qu’elle déposséda de sa peau avant de ressortir de la maison. Les cours, ils commençaient dans dix minutes à peine et elle serait probablement en retard, mais ce n’était pas grave. Ayant terminé son maigre petit déjeuner, la demoiselle prit le chemin de son école à pied tout en fumant une cigarette. La première heure fut la plus pénible, Léa s’endormit carrément sur la table et fut réveillée par la voix stridente de son professeur qui lui demandait un peu d’attention. Préférant se faire expulser de cours plutôt que de rester encore dans cette salle. La sonnerie la libéra enfin de son calvaire et au lieu de se rendre dans la classe suivante, la jeune fille quitta l’établissement et se dirigea vers le centre ville dans l’optique d’aller chez son grand frère, histoire de récupérer un peu avant de devoir rentrer chez ses parents. Il était hors de question qu’ils la voient dans cet état.

Cela faisait plusieurs mois que ce petit jeu durait, les nuits pratiquement blanches, les retours à la maison avant qu’ils ne se rendent compte de quoi que ce soit, les mensonges et les cachoteries. Il fallait qu’elle fasse attention, si Léa voulait pouvoir continuer comme ça le plus longtemps possible. Ecrasant son énième clope de la matinée, la brune poussa la porte de l’immeuble où habitait Matéo puis appuya sur le bouton de l’ascenseur. Elle s’engouffra dedans une fois les portes ouvertes et indiqua l’étage où elle voulait se rendre. Ton téléphone vibra, l’écran affichant un nouveau message. Ses doigts pianotèrent vite sur le petit clavier et elle envoya sa réponse en relevant la tête. Au même instant, la cabine s’arrêta. Alors que les numéros n’indiquaient pas d’étage. Les portes ne s’ouvrirent pas et la lumière clignota quelques secondes avant de carrément s’éteindre.

_ Mierda !

D’un doigt, elle appuya sur tous les boutons du panneau, mais rien n’y fit.  L’engin était bloqué, et il avait fallut que ce soit pendant qu’elle était dedans. Se mettant alors à taper contre les portes, elle cria :

_ HE HO Y’A QUELQU’UN ?

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Szymon B. Czajkowski
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyJeu 17 Sep - 23:23


you know, that little moment
you make the best match of your life
IT IS NOW.

Mars. Quelques mois à peine s'étaient écoulés depuis que j'avais posé le pied sur le sol britannique, bien décidé à y rester aussi longtemps que je vivrais, et déjà il était facile de voir que la culture dans laquelle j'avais atterri n'avait rien à voir avec celle que j'avais quittée. Quoiqu'il en soit, j'avais déjà adopté quelques petites habitudes, une fois installé dans mon nouveau chez moi, un travail trouvé et la ville apprise par coeur à force d'y déambuler - et de trouver des endroits où se cacher quand je risquais de croiser celle que j'étais venu rejoindre, sans lui en dire mot, alors que je passais mon temps à l'éviter. Toujours était-il que j'avais pris l'habitude, parmi tant d'autre, d'aller à la bibliothèque et à la librairie. Ces deux endroits puaient la Grande-Bretagne, et ce, de la manière la plus positive qui soit. L'encre, les vieilles pages, le bois verni. Merveilleux. Un paradis sur Terre réellement. Décidément, il semblait que l'Angleterre n'était pas prête à me lasser.

C'était de la bibliothèque que je revenais, en ce début de matinée (c'était l'heure où il n'y avait personne dans les rayons, où le silence était à son apogée - mon heure préférée, donc), mon sac à dos empli de nouveaux livres à lire. Me connaissant, j'allais très probablement les dévorer en quelques petites soirées, et je devrais retourner m'approvisionner dans cinq ou six jours. Peu importait. J'allais lire, et c'était tout ce qui comptais. Je poussai la porte de l'immeuble dans lequel j'avais élu domicile avec ma soeur, en cours, à cette heure-ci. Je me dirigeais vers les portes de l’ascenseur du bâtiment, sans obtenir de réponse. J'ai ré-appuyé, plusieurs fois à la suite, avant de déclarer forfait et de me résoudre à emprunter les escaliers. Mais, alors que je n'avais fait que quelque pas en direction des marches, un bruit m'empêcha de bouger. Une voix, trop indistincte pour que je puisse la comprendre. Mais une chose était sûr - elle était tout sauf anglaise. Je n'ai plus bougé, ai tendu l'oreille, essayant de distinguer un nouveau son.

Et la voix a retentit encore une fois. Une voix féminine, mais surtout, une voix étrange, douce et dure à la fois. J'ai plissé les sourcils, suis retourné devant les portes de l'élévateur, collant presque mon visage sur le bois afin que l'on m'entende mieux. « Eh, vous m'entendez ? » Pas de réponse. Je n'étais pas doué pour faire du bruit. Bien que des plus extravertis avec les gens que je connaissais très bien, je n'avais pas encore eu l'occasion d'être autre chose que discret et silencieux - si on oubliait les moments passés avec ma cadette, ceux où notre pays et notre passé nous rattrapaient. Je me suis éclairci la gorge, avant de poser mon sac sur le sol. Comme si ça allait m'aider à crier plus fort, tiens. « VOUS M'ENTENDEZ ? » J'avais entendu ma propre voix raisonner dans la cage de l'ascenseur, et je priais pour qu'elle remonte jusqu'à celle qui avait appeler à l'aide. Même si, en y réfléchissant, je ne pourrais pas lui être de grand secours. Moi, Szymon Czajkowski, simple immigré, serveur et lecteur assidu.
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyVen 18 Sep - 12:40





Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Décidément ce n'était pas une bonne journée pour la petite espagnole. Comme pratiquement tous les matins, elle avait la gueule de bois. Un cachet d'aspirine et un café était son remède miracle et pour le  moment ça marchait plutôt bien. Après avoir subit la pire heure  de cours de sa vie - encore qu'il fallait être heureux qu'elle se soit présentait à la première, ce qui n'arrivait que  rarement - Eleanor avait vite jeté l'éponge et avait quitté son école pour se rendre en ville et plus particulièrement à l'appartement de son grand frère, qu'il partageait avec sa meilleure amie. Même si elle se doutait qu'il n'y aurait personne à cette heure là de la journée. Mais ce n'était pas grave, bien au contraire, elle pourrait rattraper un peu de sa nuit et revenir fraîche et disposée chez ses parents pour le repas du soir.

Une fois entrée dans l'immeuble, la brune décida de prendre l'ascenseur. Elle n'allait tout de même pas  se taper les étages à pieds. Une fois dedans, elle indiqua le niveau ou elle désirait se rendre avant de se plonger dans l'écran de son téléphone portable pour répondre à un message. Parfait elle avait déjà une soirée de prévu pour le soir même. Lea ne connaissait ni le lieu, ni les personnes qui l'organisait mais c'était le dernier des soucis de la demoiselle. Seulement voilà les choses ne pouvaient pas de passer aussi simplement. Non il fallait que ce fichu enfin choississe justement ce moment pour s'arrêter en pleine course et entre deux étages.

La demoiselle rangea son téléphone avant d'appuyer sur tous les boutons du paneau de contrôle. Rester coincé ne serait-ce qu'une dizaine de minutes ce n'était pas  possible surtout pas aujourd'hui. Voyant que cela ne faisait rien, Lea se mit à taper sur les portes en criant, espérant que quelqu'un l'entendent et  vienne à son secours. Même si elle voyait mal comment il ou elle pourrait faire. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant d'entendre une petite voix lui répondre. Trop basse pour être certaine que ce ne soit pas dans son imagination, la brune posa son oreille contre la porte et retint son souffle. La elle entendu parfaitement,  cette voix masculine avec un fort accent.

_ OUIIII !  J'SUIS COINCÉE. CA VEUT PAS REDÉMARRER.

Se demandant ce que la personne dehors pourrait bien faire de plus, cela rassurée la demoiselle de ne plus être seule. Enfin façon de parler.
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyDim 20 Sep - 11:59


you know, that little moment
you make the best match of your life
IT IS NOW.

Cet ascenseur était un véritable petit enculé. J'avais déjà remarqué le bruit étrange et carrément pas rassurant qu'il faisait quand on entrait à deux dedans. Quoiqu'il en soit, il n'y avait pas de quoi s'étonner : la plupart des immeubles de cette ville était âgée de plus ou moins un siècle, et celui dans lequel j'avais élu domicile n'était pas celui qui bénéficiait du propriétaire le plus bienveillant, disons. Alors oui, l'ascenseur était grave vétuste. Il fallait juste qu'il choisisse de ne plus fonctionner quand Dieu seul savait qui se trouvait dedans. Je l'avais d'abord vaguement entendue, avant de parfaitement distinguer son appel au secours. Elle avait une voix étrange. Celle qu'on avait après avoir beaucoup crié. Ou beaucoup bu. Je la connaissais bien, cette voix - beaucoup de gens l'avaient à longueur de temps, en Pologne. J'ai parlé à mon tour, attendant qu'elle me réponde. Mais rien ne vint. Alors j'ai parlé plus fort, aussi difficile que cela puisse être pour le type discret que j'étais. Elle m'a répondu immédiatement, et j'ai hoché la tête - stupide, puisqu'elle ne pouvait pas me voir. Toujours en hurlant plus fort que je ne l'avais jamais fait, j'ai tenté tant bien que mal de la rassurer, rien qu'un peu. « OK. Y a un numéro normalement, écrit à côté des boutons. Vous pouvez me le donner, s'il vous plaît ? » Tout en parlant, je m'affairais à sortir mon téléphone de ma poche et à le dévérouiller - cet horrible engin dont l'écran tactile ne répondait qu'une fois sur deux. Je jurai une ou deux fois avant de pouvoir accéder au clavier, tapai le numéro qu'elle me dicta, toujours en criant. « J'les appelle. Bougez pas. » J'ai froncé les sourcils, alors que les longs "bips" commençaient à sonner. « 'Fin, vous voyez c'que j'veux dire. »

Un coup de fil plus tard, le type qui avait décroché m'avait annoncé qu'il avait envoyé deux types pour essayer de sortir l'inconnue de l'ascenseur. Je lui fis part de cette information, avant de regarder autour de moi. Ok. Et maintenant ? Je n'allais pas la laisser là, livrée à elle-même dans son élévateur, en attendant tranquillement que quelqu'un vienne la chercher. Je lui ai demandé à quel étage elle pensait se trouver, et une fois la réponse obtenue, je lui ai dit d'attendre quelques temps - sans lui demander de ne pas bouger, cette fois-ci, prenant garde à ne pas passer pour un imbécile pour une seconde fois. J'ai remis une bretelle de mon sac sur mon épaule, ait grimpé les escaliers quatre à quatre, pour me planter devant les portes de l'ascenseur, à l'étage qu'elle m'avait indiqué. « Parlez, pour voir ? » Elle s'exécuta. Elle était beaucoup plus proche maintenant, elle n'avait plus besoin de se briser la voix pour que je puisse l'entendre. Ce qui signifiait que moi non plus. J'ai de nouveau fait glisser mon sac sur le sol, avant de m'y asseoir, dos aux portes en bois de la cage ascenseur. « J'vais rester un peu, si vous voulez. Vous tenir compagnie, tout ça. » J'ai ouvert mon sac, en ai sorti un paquet de biscuit. Toujours de la nourriture sur moi, c'était une règle. J'en ai pris une bouchée, et ait attendu d'avoir vidé ma bouche pour reprendre la parole. « J'm'appelle Szymon. »
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyDim 20 Sep - 22:00





Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Ce n'était pas là première fois que Lea prenait cet ascenseur. Bien au contraire. Depuis que son grand frère et sa meilleure amie avaient aménagés ici, elle ne cessait de venir leur rendre visite. Surtout parce qu'elle savait que la plupart du temps il n'y avait personne dans la journée et qu'elle pouvait trainer tranquil lorsqu'elle avait la gueule de bois ou qu'elle séchait les cours. Elle ne pouvait décemment pas rentrer chez ses parents dans cet état la. Et puis Althea ne disait jamais rien, l'aidant à cacher des déboires nocturnes même au grand brun.

Et il avait fallut qu'aujourd'hui il tombe en panne. Avec la demoiselle à l'intérieur.  Commençant à s'énerver contre le panneau de commande et la porte, elle s'était mise à crier en espérant que quelqu'un l'entende. Ce qui fut le cas. Même si le jeune homme dehors ne pouvait pas faire grand chose pour le moment, elle était contente de ne pas être toute seule. Eleanor aurait été capable de tout casser à l'intérieur de la cabine. La voix était bizarre, elle avait d'ailleurs du mal à la comprendre, et pas seulement à cause de la distance et de la  lourde porte et sans doute  les étages qui les séparaient. Mais il y avait quelque chose d'autre... Comme un accent. Expliquant rapidement son probable, qui était tout de même évident, la brune s'en voulut de ne pas avoir pensé plus tôt à ce que lui demandait la voix. Bien sûr qu'il y avait un numero de téléphone pour ce genre d'urgence. Mais dans l'état ou se trouvait la brune, il ne fallait pas lui en demandait autant. Répondant au jeune homme, elle chercha le fameux numéro avant de se mettre à le crier.

Ça résonnait dans la cabine. Beaucoup. Et à peine sa propre voix s'était tut qu'un mal de tête apparut. Il ne manquait plus que cela. Elle hocha la tête, alors qu'il lui disait qu'il allait les appeler, leva les yeux en entendant de ne pas bouger. En même temps elle ne le pouvait pas. Quoi que... Dans les films, les héros n'arrivaient- ils pas bien souvent à s'échapper en passant par le haut ?  La brune leva la tête et appercut cette fameuse trappe. Mais elle était bien trop petite pour y avoir accès. Tant pis, elle devrait rester là jusqu'à ce qu'on la sorte.  Quelques minutes passèrent avant d'entendre de nouveau cette voix au fort accent, qui lui disait que quelqu'un allait venir. La demoiselle soupira, sachant  très bien que ce genre de chose pouvait mettre du temps.  Beaucoup de temps. Et à ce moment là elle regretta pour la première fois d'avoir séché les cours. Sans se douter que ce petit incident allait mener à la plus belle rencontre qu'elle ferait de sa vie.

Le jeune homme lui demanda à quel étage elle se trouvait. c'était une bonne question. Levant les yeux, elle constat que rien n'était affiché. Très bien.  Réfléchissons. Elle était montée dans  l'ascenseur, il avait démarré et commençait à monter les étages. Puis elle avait eu un message et n'avait plus vraiment fait attention. Voilà qui n'était pas pour l'arranger. Essayant de faire marcher son cerveau qui était encore embrumé par l'alcool, Lea finit par annoncer un étage sans même savoir si cela était le bon. Pas grave. Une fois de plus, on lui dit d'attendre, et elle se demande ce qu'il peut bien faire de plus. Alors elle attends, pose son sac dans un coin de la cabine puis s'assoit à même le sol, le dos contre la porte. Alors qu'elle pense que le jeune homme a du finalement rentrer chez lui, voilà que sa voix s'élève plus distinctement que la première fois.  Elle devine qu'il doit se trouver juste derrière les portes.

_J'vous entends bien mieux.

Lea entends alors du bruit, comme si lui aussi prenait place derrière cette fichu porte. Il lui dit vouloir lui tenir compagnie et elle hausse les épaules, tout de même contente qu'il ne l'ait pas abandonné à son sort.

_ Si vous avez du temps à perdre.

Quelques secondes de silence avant qu'elle ne reprenne.

_Merci quand même, c'est gentil.

Lea se mit alors à regarder autour d'elle. Cette cabine était vraiment petite, il n'y avait même pas assez de place pour qu'elle puisse étendre ses jambes. Alors elle replis les genoux et les serras contre elle avant de se mettre à fixer son sac, faisant le tour mentalement de ce qu'il pouvait bien contenir et ce qui pourrait l'aider à faire passer le temps. Et la réponse était  : pas grand chose. Finalement la voix retentit de nouveau dans l'habitacle, et Lea eut la confirmation que c'était un étranger par le nom qu'il venait de prononcer. Vraiment étrange.


_Moi c'est Eleanor. Ou Lea c'plus simple et plus court. Dit'moi [i]Simon[\i], par quel heureux hasard vous passiez par là ?


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Dernière édition par N. Eléanor Artega le Dim 4 Oct - 15:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMer 30 Sep - 15:48


you know, that little moment
you make the best match of your life
IT IS NOW.

Je ne peux pas m'empêcher d'hausser les épaules alors qu'elle accepte que je reste, seulement si j'ai du temps à perdre. C'étais étrange, cet expression. Comme si les minutes que l'on passait à faire quelque chose d'inutile ou de contre-productif était du temps perdu. A mon sens, chaque minute était décisive. Il était impossible de perdre du temps. Un jour, mes parents avait décidé de nous emmener à la mer en voiture, ma soeur et moi. On avait traversé tous les pays dans la vieille ford rouge de mon père, on avait mangé des sandwiches et jouer à des juex stupides. Et puis, à un moment, on s'est perdus, et on a été forcé de s'arrêter dans une petite ville du nord de la Pologne, espérant y trouver quelqu'un qui nous indiquerait le chemin. On a du marcher dans les rues, on a du entrer dans des boutiques. On n'est jamais arrivé à la plage. On est restés dans cette petite ville toute la journée, on a acheté des livres et de la nourriture locale et des tonnes de trucs que l'on aurait jamais pu trouver assis sur le sable. On a découvert un petit coin où mes parents ont fini par acheter un appartement, quelques années plus tard. On s'y rendait une semaine ou deux l'été, à trente minutes de la mère. On était les gars du Sud, quand on était là-bas. Les gens nous aimaient bien, et on aimait bien les gens. Nous nous sommes tous les quatre créé de magnifiques souvenirs là-bas, alors qu'à la base nous n'avions que perdu du temps sur la route en essayant d'aller à la mer. Je n'en avais aucune idée, à l'instant où je me suis assis contre les portes de l’ascenseur, ce jour de mars - mais les quelques dizaines de minutes que je "perdrais" ici me permettrait de gagner tellement, tellement plus que ce que j'aurais pu imaginer.

Elle m'a remercié, et presque par automatisme, j'ai répondu un « Y a pas de quoi. » avant de partir à la recherche de quelque chose à manger dans mon sac. J'ai fini par trouver des biscuits secs, trucs que les anglais adoraient, apparemment - il y en avait partout. Partout. Après avoir avalé le premier, j'ai décidé de lui dire mon nom, parce qu'après tout, il semblait que nous allions devoir rester là à parler le temps que quelqu'un vienne la chercher, et je détestais ne pas savoir à qui je m'adressais. C'était devenu une habitude, de demander le prénom des gens, puisque je devais les écrire sur des gobelets des dizaines de fois par jour, si ce n'était des centaines. Elle s'est présenté à son tour, et j'ai lentement hoché la tête. Eléanor. Ou Léa, c'est plus court. Là non plus, je ne savais pas que dans un peu plus d'une année, ces trois lettres refuseraient d'arrêter de tourner en boucle dans ma tête. Mais déjà, je trouvais qu'elles sonnaient bien. Les prénoms courts fluides, on en avait pas beaucoup, par chez moi. Le r qu'elle a roulé, volontairement ou pas, m'as fait me demander d'où elle venait - et son parfait accent anglais ne me facilitait pas la tâche.

J'ai laissé un petit rire s'échapper alors qu'elle prononçait un prénom qui n'était pas le mien. Sans réfléchir, je l'ai corrigé. « Szymon. Le même "szy" que dans cheveux, si on veut. » Trois mois, et je n'en avais pas toujours pas marre de reprendre les gens sur comment dire mon prénom. Même si ça arriverait très vite, je m'en doutais. « J'rentrais chez moi. J'habite l'appartement juste en face, en fait. » En effet, ma porte n'était qu'à huit ou dix mètres de là où je m'étais assis. « Et vous alors ? Comment est-ce que vous vous êtes retrouvée là ? »
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 6 Oct - 20:29





Szymon & Eléanor
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Assises à même le sol de l’ascenseur, la petite brune se demande comment elle va pouvoir tenir pendant autant de temps, enfermé ici, sans rien pouvoir faire d’autre que tourner en rond et s’ennuyer. Sans parler de la douleur qui s’insinue tout doucement derrière ses yeux et dont elle sait qu’elle ne pourra pas se débarrasser comme ça. Les gueules de bois… Eléanor n’en avait jamais vraiment eu, arrivant toujours à s’en tirer avec un comprimé et un grand verre d’eau. C’était ça le secret : de l’eau, de l’eau et encore beaucoup d’eau. Malheureusement, la petite brune n’avait que son sac de cours et autant dire qu’il était bien inutile.  Mais c’était sans compter sur la gentillesse du jeune homme qui se trouvait de l’autre côté, bien décidé à lui tenir compagnie. Jamais elle n’aurait fait cela, d’ailleurs si elle s’était retrouvé dans la situation inverse, Léa n’aurait même pas prit la peine de faire connaître sa présence et encore moins apporté son aide…

La demoiselle l’a même remercié, ce qui prouve à quel point elle savait que sa situation était désespérée. En entendant sa voix résonnée dans l’habitacle, elle se demanda ce qu’il pouvait bien être. C’était clairement un étranger, son accent ne trompait personne, mais bien qu’elle ne soit pas elle-même une native du pays qu’elle habité aujourd’hui, elle avait le sentiment d’y appartenir, plus qu’à la terre qui l’avait vu naître. Depuis le temps qu’elle était là, Léa avait apprit à cacher son accent espagnol, bien que ce dernier avait la mauvaise manie de réapparaître  lorsqu’elle était ivre, trop fatigué ou vraiment énervé. Ce qui l’énervé d’autant plus d’ailleurs, mais cela n’était qu’un détail. Un bruit de l’autre côté de la porte attira son attention, et elle crut entendre un paquet de gâteau. Ou un truc dans le genre. Voilà qu’elle se rendit compte qu’elle avait faim la brune… En même temps, à part la banane qu’elle avait piquée ce matin dans la cuisine de ces parents, elle n’avait pas mangé de vrai repas depuis… Elle ne s’en souvenait même plus à vrai dire…

Alors elle se décida à fouiller dans son sac, à la recherche de la seule chose dont elle se savait en possession et qui lui ferait énormément de bien, même si ce n’était pas conseillé de fumer dans un espace aussi clos qu’un ascenseur. Alors qu’elle trouvait son paquet de cigarette, la brune entendit le jeune homme se présentait. Elle pouvait enfin mettre un nom sur la voix à défaut du visage. Elle fit de même en tirant une cigarette du paquet plein et partit à la recherche de son briquet en lui répondant. En vérité, le nom qu’elle se donnait aujourd’hui n’était pas celui que ces parents avaient choisis à la naissance, mais le deuxième. Néréa, elle ne pouvait plus l’entendre, plus le supporter, et puis cela ne l’avait pas vraiment aidé à s’intégrer, que ce soit à l’école ou ailleurs. Alors dans un élan de rébellion, elle avait décidé que désormais elle ne répondrait qu’au nom d’Eléanor, Léa à la limite. Et tout le monde l’avait bien assimilé, à part ses parents…

La petite espagnole eut un petit sourire en coin en entendant l’étranger la reprendre sur la prononciation de son prénom. Ah c’était ça d’arrivé dans un nouveau pays avec un nom sortant de l’ordinaire. Elle aussi avait connu cela.

_ Okay Szymon.

Envoyant balader son sac de cours parce qu’elle n’arrivait pas à mettre la main sur son briquet, ce dernier en sortit miraculeusement lorsque le sac tapa contre une paroi, faisant résonner un horrible bruit dans la cabine et dans sa tête. Elle crut que cela n’allait jamais s’arrêter et faillit ne pas entendre le jeune homme répondre à sa question. Il habitait là. D’accord, cela devait être récent puisque l’espagnole allait souvent voir son grand frère et qu’elle ne l’avait probablement jamais croisé dans les escaliers. Enfin c’était quand même dur à dire en ne sachant pas à quoi il pouvait bien ressembler. Léa alluma sa clope et tira dessus avec un sourire satisfait. Puis seulement elle répondit.

_ J’ai séché les cours pour v’nir chez mon frère. Il habite plus haut j’crois. J’sais pas vraiment à quel étage j’suis. Là fallu qu’ça tombe sur moi…  
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyDim 11 Oct - 21:14


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you make the best match of your life
IT IS NOW.

Cette fois, elle avait insisté d'avantage sur mon prénom, le prononçant presque parfaitement. C'était rare, que les gens y arrivent si facilement, au bout de si peu de temps. Même si elle allait sûrement rater la prochaine fois - si une prochaine fois il y aurait. Qui sait, peut-être que cette rencontre serait la première et la dernière. Que nous ne nous croiserions plus, ou peut-être une fois de temps en temps, dans les couloirs. On ne s'adresserait que des sourires polis et des légers bonjour lâchés presque par automatisme.

Ou pas.

Ces quelques mots furent suivis d'un bruit sourd, qui me fit presque sursauter. « Ça va ? » Réflex. Un bruit, c'était un problème potentiel. Et peu importait que je la connaisse depuis deux minutes, si ce n'étais un tantinet plus, je m'inquiétais. Je passais ma vie à m'inquiéter pour les gens - plus qu'à m'inquiéter pour moi-même, en vérité. Ma soeur me le reprochait souvent, d'ailleurs. T'es trop gentil, Szymek. Et Dieu savait à quel point elle avait raison. Cela finira bien par se retourner contre moi, un jour, à n'en point douter.

J'ai haussé les sourcils avant de dessiner un sourire sur mes lèvres alors qu'elle reprenait la parole. Elle faisait l'école buissonnière et allait crécher chez son grand frère. Ça m'en rappelait une. Elle pensait qu'il habitait un peu plus au-dessus, et cette fois, mes sourcils se sont froncés. Grand frère dans l'immeuble, le 'r' roulé à la fin de son prénom... « C'est quoi son nom, à votre frère ? » Juste histoire d'être certain. Et une fois qu'elle eut confirmé mes soupçons, j'ai hoché la tête - inutilement, puisqu'elle ne pouvait pas le voir - avant de continuer. « Il habite l'étage du dessus. On est au au premier, là. » Silence. Je mangeais toujours mes gâteaux, promenant mon regard un peu partout autour de moi. Le couloir était désert - tant mieux. Que se serait dit celui qui serait passé et m'aurait vu assis en tailleur contre les portes de l'ascenseur, biscuits secs à la main, son Eastpack sur le sol, son tablier de serveur au Starbucks étendu par-dessus ? J'ai jeté un coup d'oeil à l'écran de mon téléphone pour y vérifier l'heure. Déjà plusieurs minutes de passées, et personne n'était encore là. Personne. Ni eux, ni les habitants de l'immeuble. Tous au travail. Ce qui me fit replisser les sourcils, et me décida à parler une nouvelle fois. « Y a personne, chez votre frère. Je les ai vu partir ce matin. » Je leur avais même tenu la porte.
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyLun 12 Oct - 18:20


Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Son prénom était bizarre, mais l’espagnole avait entendu pire, si l'on peut dire. Il n'y avait qu'à voir celui que lui avaient donné ses parents à la naissance. Il n'était pas commun, surtout lorsque l'on quittait l'Espagne. Ce qu'avait fait la famille Artega quelques années après la naissance de la petite dernière. Elle aussi avait connu le fait de devoir répéter inlassablement la prononciation, surtout à l'école. C’était peut-être en parti à cause de cela qu'elle avait choisit de changer. Ça et le fait qu'elle n'était plus la même et que ça représentait son changement, sa rébellion. Entre le nom et le léger accent qu'elle entendait à travers la porte close de l'ascenseur, la petite brune se doutait qu'elle ne parlait pas avec un Anglais de naissance mais elle était bien incapable de deviner d'où il pouvait venir. Peut-être le saurait-elle si elle arrivait à sortir un jour de cet enfer.

Ne sachant pas quoi faire et commençant à en avoir marre, la demoiselle avait finit par s'asseoir par terre et avait tiré une cigarette de son sac de cours. Mais le briquet restait introuvable, raison pour laquelle elle jeta le tout contre la paroi de la cabine. Un sourire s'afficha sur ses lèvres alors que le jeune homme demandait si tout allait bien. Pas vraiment. Mais au moins elle avait mis la main sur ce qu'elle cherchait. S'allumant sa  clope, Léa posa la tête contre le métal froid avant de répondre.

_ J’ai connu mieux...

Il avait vraiment que ça lui arrive à elle ?  Alors qu'elle n'aspirait qu'à s'effondrer sur le canapé de son grand frère et de fermer les yeux quelques heures. Tirant avidement sur le bâton de nicotine, la brune regardait voler la fumée. Elle savait qu'on lui dirait que ce n'était pas à faire, qu'il ne fallait pas fumer dans un ascenseur mais elle s'en foutait, elle  voulait simplement sortir d'ici. Heureusement que le fameux Szymon avait décidé de lui tenir compagnie, il faudrait qu'elle pense à le remercier pour cela. Après tout elle avait le temps pour trouver comment. Continuant à discuter, elle lui expliqua la raison de sa présence ici. Comme quoi pour une fois elle aurait mieux fait de ne pas sécher les cours... Elle jeta un coup d'œil derrière elle, comme si par miracle la porte était devenue transparente et qu'elle pouvait voir son nouveau compagnon.

_ Mateo. Artega. Un grand brun qui vit avec sa meilleure amie. Une blondinette. Althea.

Eleanor ferma les yeux, essayant de repousser le mal de tête qui s'était insinué derrière ses paupières. Manquerait plus qu'elle ait envie de faire pipi pour qu'elle puisse réellement se croire dans un cauchemar. Il le connaissait ou tout du moins il savait à quel étage se trouvait son appartement. Puis il y eu le silence et la demoiselle termina bien trop vite sa cigarette qu'elle écrasa dans un coin de la cabine. Elle avait l'impression d'être la depuis des heures alors que ce n'était pas le cas. Là voix du jeune homme résonna une nouvelle fois.

_ Ouais c'pour ça que j'voulais squatter. Histoire d'être tranquille quelques heures avant d'retourner chez mes parents.

Puis elle voulait avoir le temps de se remettre un peu avant d'avoir à leur faire face. Elle ne pensait pas qu'ils se doutaient de ce que faisait leur fille de ses nuits, mais L'espagnole ne voulait pas prendre le risque de leur faire savoir en rentrant avec une gueule de déterré, et une haleine sentant encore la cigarette et l'alcool. Elle n'imaginait pas la crise qu'ils pourraient lui faire... Ce qu'on pouvait dire des parents Artega est qu'ils n'étaient pas des plus modernes. Bien au contraire, bien campé sur leurs positions et les traditions il ne fallait pas dévier du chemin que la vie avait tracé. Si seulement ils savaient... Soufflant un bon coup, elle reprit :

_ Dis tu viens d'où ?  J'pas l'impression qu'on soit déjà croisé.

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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyLun 26 Oct - 17:31


you know, that little moment
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IT IS NOW.

Toujours conscient de fait qu'elle n'avait aucun moyen de le voir, j'ai tout de même hoché la tête à sa réponse. J'ai connu mieux. Une partie de moi, incontrôlable, mourrait d'envie de lui demander des détails. Pas parce que j'étais friands des histoires des autres, mais bien parce que ça m'inquiétait. Absurde, n'est-ce pas, de se soucier de comment quelqu'un allait alors qu'on ne l'avait même pas réellement rencontré. Sans vraiment savoir comment, j'avais réussi à deviner que se retrouver coincée dans un ascenseur n'était pas le seul évènement qui avait ruiné son humeur. De ce que j'avais déjà entendu, cette jeune fille semblait avoir un vie relativement compliquée. Elle séchait les cours, se réfugiait chez son frère par peur d'affronter ses parents... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir à se rapprocher. J'ai croqué dans mon biscuit sec une secondes fois, laissant les questions affluer dans ma tête. Une irrésistible envie de tout savoir sur elle. C'était malsain et déplacé. Mais tellement plus fort que moi.

Après quelques secondes de silence, elle a soufflé un grand coup, et j'ai plissé les sourcils. Elle a reposé une question, qui m'arracha un petit sourire. « Pologne. » Ma Pologne, qui me manquait affreusement, bien qu'un petit peu moins chaque seconde. Je ne doutais pas que dans quelques temps, je me sentirais réellement chez moi, ici. Ca risquait d'être un lent processus, mais ça finirait fatalement par arriver. « Je suis venu avec ma sœur, quelques jours après le nouvel an. On est souvent hors de l'immeuble, en fait, c'est sûrement pour ça qu'on ne se connaît pas. »

Nouveau silence. Je toussote, soupire, recommence à parcourir le couloir des yeux. Personne n'est encore arrivé, et je me demande si quelqu'un arrivera un jour. Quand finalement, des pas se font entendre dans les escaliers, et des voix s'élèvent. Je me relève. Et je souris aux deux techniciens alors qu'ils apparaissent au coin du couloir, une tenaille énorme à la main. « Ils sont là. C'est bon. » Quelques minutes plus tard, après un petit peu de galère avec les portes qui refusaient de succomber à l'emprise de la tenaille, les deux techniciens ont tendu leurs mains à Eléanor, l'aidant à grimper le petit mètre et demi qu'il y avait entre le fond de la cabine et le sol du couloir. C'est une jeune fille aux cheveux ébènes, emmêlés, qu'ils mirent sur ses pieds. Je n'ai pas réussi à poser mon regard ailleurs que dans ses grands yeux bleus - regard que j'ai immédiatement fait vagabonder ailleurs à l'instant où elle a levé la tête vers moi. Elle avait une cigarette presque finie entre les lèvres, et je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. « T'étais sérieusement en train de fumer là dedans ? »
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyLun 26 Oct - 18:32


Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Etre coincé dans un ascenseur devait  être la chose la plus horrible qu’il puisse être. Surtout lorsque l’on avait rien à faire. Surtout lorsqu’on avait mal à la tête parce qu’on avait passé la soirée à boire, fumer, se droguer et avoir couché avec un mec dont elle se souvenait ni le nom, ni le visage. Alors elle avait allumé une cigarette. Pour se détendre, pour penser à autre chose, pour occuper ses doigts le temps qu’elle converser avec Szymon, son nouvel ami.

Léa avait eu de la chance, n’empêche, que quelqu’un passe par là peu de temps après que la cabine se soit stoppée, et qu’en plus le jeune homme décide de rester pour lui tenir compagnie. Elle-même ne l’aurait pas fait. L’espagnole aurait probablement même fait comme si elle n’était pas, aurait monté les escaliers sur la pointe des pieds avant de se coucher, la tv en fond sonore. Parce qu’Eléanor Artega était une garce et que Szymon ne l’était apparemment pas, raison pour laquelle, la brune commençait à l’apprécier. Tirant une nouvelle fois sur sa clope, elle se décida à lui demander d’où il venait. Car il était clair qu’il n’était pas Anglais.

La Pologne. Merde, Eléanor était en train de se creuser la cervelle pour se souvenir d’où ça se trouvait ça. Elle y réfléchissait toujours lorsqu’il reprit la parole et elle se mit à contempler le plafond en l’écoutant. Ça ne faisait donc pas longtemps qu’il était là, ce qui expliquait que son accent soit aussi marqué. Léa,  elle n’en avait pratiquement plus. A part lorsqu’elle s’énervé. Ou qu’elle n’y faisait pas attention.

_ C’cool. Au moins t’es pas tout seul ici. Ç’doit être moins dur. T’verra on s’y habitue vide à la vie Anglaise.

Puis le silence, la fumée qui continue de stagner dans les airs avant de lentement s’évaporer. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle est là, quelques minutes, quelques heures, elle n’en sait franchement rien. Puis viens le moment tant attendu. Les mots qui lui font tellement plaisir parce que ça veut dire que c’est presque finit. Ils sont là.

_ J’crierais de joie quand j’serais dehors, pas avant.

Ça fait du bruit, elle languit, trépigne sur place, jusqu’à ce qu’enfin les portes s’ouvrent. Et qu’elle constate qu’elle se trouve entre deux étages. Et merde. Heureusement, elle est fine et les deux mecs qui la regardent en haussant un sourcil ont l’air costaud. Elle lance son sac, tout d’abord, coince sa clope entre ses lèvres et tends les deux bras pour qu’on la tire de là. Pour qu’elle puisse enfin faire face à au polonais.

_  Quoi ? J’ai cru qu’j’allais mourir, c’était pour profiter une dernière fois t’vois ?

Elle se mit à lui sourire avant de carrément éclater de rire. Même elle ne s’était pas convaincu. C’était juste qu’elle en avait eu envie, juste qu’elle s’en foutait royalement de se trouver dans un endroit clos et de briser les interdits. C’était ce que préférait Léa. Remettant sa jupe en place, elle attrapa ce qu’il restait de sa cigarette pour la finir avant de la jeter dans la cabine de l’ascenseur sous l’œil désapprobateur de tout le monde. Elle se contenta de hausser les épaules et de réajuster son sac.

_ J’te remercie d’m’avoir tenu compagnie. Genre vraiment.


Elle lui sourit en passant une main dans ces cheveux. Elle devait avoir une sale tête, mais ce n'était pas grave, ça ne pouvait pas être pire que de rester coincé dans un ascenseur. Puis sans se démonter, elle le regarda dans les yeux.

_ Dis t'aurais pas du jus chez toi ? Ou autre chose à boire?

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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyLun 26 Oct - 21:55


you know, that little moment
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Mon sourire s'élargit à sa réponse, et je pince les lèvres pour ne pas l'ouvrir trop grand. Pourquoi, aucune idée. Je sentais juste que si je le laissais, j'allais finir par mourir de rire tout seul, sans raison, et allais passer pour un malade. Mais elle a ri la première. D'un rire clair, franc, qui réduisit tous mes efforts pour réprimer le mien à néant. Les deux techniciens nous ont regardé avec une drôle de tête pendant quelques secondes, et leur sourcils se haussèrent un peu plus alors qu'elle jeta son mégot dans la cabine. J'ai secoué la tête, comme pour la réprimander silencieusement.

Les deux autres on fini par partir, nous saluant d'un discret signe de tête, et on s'est de nouveau retrouvé tous les deux. Face à face, cette fois. Elle me semblait encore plus jeune, maintenant que je savais à quoi elle ressemblait. Cependant, quelque chose sur son visage n'allait pas avec son âge. Ses cernes étaient trop larges, ses traits trop tirés. J'ai pincé les lèvres, ai fourré mes mains dans mes poches. Elle m'a remarcié et, encore une fois, je lui ai adressé un sourire. « Y a pas de quoi. Genre, vraiment pas. » Elle me sourit à son tour, et je me baisse pour récupérer mon sac à dos, gisant sur le sol à côté de moi. Aucun signe du paquet de gâteaux que j'avais entammé, par contre. Tant pis. J'en avais des tas d'autres à la maison.

J'étais sur le point de tourner les talons et de la saluer, quand elle prit la parole. J'ai haussé les sourcils avant de passer ma main derrière ma nuque, comme par automatisme. Du jus. Là, elle était la gamine qui me parlait derrière les portes de l'ascenseur. J'ai hoché la tête. Je lui ai fait signe de me suivre, ai parcouru les quelques pas qui me séparaient de mon appartement. J'ai mis quelques secondes à sortir mes clés de le poche trop étroite de mon jean, pour finalement déverrouillé la serrure et pousser la porte.

Je l'ai laissée entrer la première, lui ai désigné le chemin vers la cuisine du doigt. Une fois la porte refermée, ma veste accrochée et mon sac négligemment balancé dans un coin de l'entrée, je lui ai passé devant avant de la diriger vers le frigo - que j'ai ouvert, avant de me retourner vers elle, un sourire plaqué sur mon visage. « Dis-moi ce qui te ferait plaisir. »
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 27 Oct - 8:51


Szymon & Eléanor
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La brune ne s’était pas démontée. Oui elle avait fumé dans l’ascenseur, et alors ? SI ce dernier n’était pas resté coincé entre deux étages, elle n’aurait pas eu à le faire. Son mégot toujours entre les lèvres, elle tenta de l’expliquer au jeune homme, avant de se mettre à rire. Même elle n’arrivait  pas à croire en ce qu’elle disait. Ils devaient avoir l’air malin tous les deux devant les techniciens qui n’y comprenaient rien. En même temps qu’y avait-il à comprendre ? Sans même un regard ou un remerciement aux deux hommes qui l’avaient sorti de là, l’espagnole essaya de retrouver un peu de contenu, de paraître ‘ potable ‘, ce qui n’était clairement pas évident. En même temps, après tout ce qu’elle venait de vivre fallait pas trop lui en demander non plus. Puis elle se tourna vers le polonais pour le remercier, de lui avoir tenu compagnie, de l’avoir aidé. S’il n’était pas passé par là, elle aurait été encore bloquée dans ce fichu ascenseur durant un long moment. Son sourire l’entraîne à faire la même chose. C’est comme magnétique. Elle hoche la tête, tout simplement avant de regarder autour d’elle. Il ne lui reste plus qu’à monté encore un étage pour pouvoir aller squatter chez son frère, mais soudainement elle n’en a plus envie, elle voudrait abuser encore un peu de la présence de Szymon.

Léa se souvient alors qu’il lui a dit habiter juste ici, l’une de ces portes. Et comme il s’apprêtait à rentrer chez lui en plein milieu de mâtiné, c’est qu’il n’avait rien à faire, alors elle posa une question, s’incrusta presque chez lui, sans rien lui parce qu’elle était comme ça la brune, à faire les choses qu’elle avait envie sans même se demander si elle pouvait, si c’était bien, si elle devait. Elle faisait tout simplement et lorsque ça ne plaisait pas, elle levait un doigt. Un seul et le message passait tout seul. Attendant la réponse du jeune homme, elle continua à le fixer, se demandant s’il en avait vraiment envie, si elle n’était pas en train de lui mettre la pression. Ce n’était pas ce qu’elle voulait, juste passer un peu plus de temps avec lui et en apprendre un peu plus sur la Pologne. Il s’est contenté d’hocher la tête avant de lui faire un signe. Parfait ! Elle le suivit jusqu’à sa porte, puis jusqu'à sa cuisine, où elle trouva une chaise pour poser son sac et enfin jusqu’au frigo. Ce qui lui ferait plaisir ? Oh tellement de choses, mais pour le moment, elle allait se contenter de jus d’orange.

_ C’sra parfait ça. Merci. Et si jamais j’te fais chier, hésite pas à m’le dire.

Ce n’était pas non plus son but. Enfin pas totalement. Alors qu’il prenait un verre dans un des nombreux placards, Eléanor prit place sur une chaise, et se mit à l’observer. Lui. À vrai dire elle ne savait pas vraiment à quoi devait ressembler les polonais, mais elle était en train de se dire que ça ne devait pas ressembler à ‘ça’, enfin à lui quoi.

_ J’t’imaginais pas comme ça en faite.

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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 27 Oct - 15:32


you know, that little moment
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IT IS NOW.

Je devais bien reconnaître avoir été un peu surpris quand elle m'a demandé si j'avais quelque chose à boire. Non pas par un éventuel manque de politesse ; si j'avais bien vu que les Anglais n'oseraient jamais une telle chose, les Polonais n'hésiteraient pas une seule seconde. Non, c'était surtout que la question me soit adressé à moi qui m'avait pris de court. Rares étaient ceux qui recherchaient ma compagnie. J'étais pas un type super intéressant, en fin de compte. Surtout depuis que j'étais arrivé ici et que je n'avais pas réussi à briser le mur que j'avais érigé, sans le vouloir, me privant ainsi d'une vie sociale digne de ce nom. Pour le moment, avoir ma soeur et mes collègues me suffisait - mais il était difficile de croire que ça durerait longtemps. Alors, quand la possibilité de faire une amie en la personne d'Eléanor Artega effleura mon esprit, je n'ai pas pu m'empêcher d'accepter. C'était une bien trop belle occasion pour la laisser filer. A ce moment précis, comment savoir que si j'avais secoué la tête au lieu de la hocher, ma vie aurait pris un tout autre tournant ?

Une fois devant le réfrigérateur, elle n'a pas attendu longtemps avant de désigner la bouteille de jus d'orange du doigt, m'affirmant que ça irait parfaitement. j'ai agrandi mon sourire avant d'attraper la bouteille dans la porte du frigo, avant de secouer la tête alors qu'elle s'inquiétait. « T'en fais pas pour ça. » C'était normal, après tout. Si ça j'avais bien tout compris, sa journée n'avait pas été des plus roses, et elle venait de passer un quart d'heure coincée dans un maudit ascenseur. Alors, si je pouvais aider, c'était évidemment avec plaisir. Comme d'habitude. J'ai posé la bouteille sur la table, avant de lui chercher un verre dans les placards qui ornaient les murs de ma cuisine. Et quand je me suis retourné, elle était assise sur une chaise, les bras croisés sur la table, les yeux rivés sur moi. Je n'ai pas pu retenir un rire discret à sa remarque. J'étais en train de lui servir son verre de jus d'orange quand je lui ai répondu. « Quoi, tu voyais un grand type frêle, blond aux yeux bleus ? Raté. »

Les clichés. Les pires ennemis de la culture. C'était facile de tomber dans les préjugés et les idées reçues, surtout quand ça concernait quelque chose que peu de gens connaissaient. La Pologne, beaucoup galéraient à la placer sur une carte, à avoir une idée d'à quoi ressemblait la langue. Mais c'était slave. Alors les gens étaient blonds, grands et roulaient les r. Et ça buvait de la vodka, évidemment. Elle, de quoi avait-elle l'air ? Si on enlevait ce que j'avais déduit par son nom et le fait que je savais que son frère était espagnol. Méditerranéenne, sans aucune doute. Ses cheveux étaient vraiment très noir, épais, et bouclés. Mais ses tâches de rousseur, sa peau de porcelaine, et surtout ses grands yeux bleus... Ça n'allait pas. Ça lui allait à elle, par contre. Elle était jolie. Fallait pas se mentir. « Pourquoi tu veux pas rentrer chez tes parents, Eléanor ? » Indiscrétion, très probablement. Pas mon genre. Du tout. Mais il y avait cette irrésistible envie de savoir pourquoi une jeune fille de son âge pourrait être effrayée de rentrer chez elle au milieu de la matinée. Comment pouvait on avoir peur de chez soi et de ses parents, si ce n'était dû à une vie compliquée ?
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 27 Oct - 16:27


Szymon & Eléanor
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Il ne lui fallut pas longtemps pour choisir ce qu’elle voulait boire, bien qu’en faite elle n’avait pas vraiment soif. Elle avait dit cela pour la seule raison de passer un peu plus de temps avec le jeune homme. Ce que la brune ne faisais jamais en temps normal, lorsqu’elle n’était pas sous l’emprise de quelque chose elle était plutôt du genre à vouloir ne faire aucune rencontre, genre pas de prise de tête à retenir son prénom ou autre. Puis elle avait suffisamment à faire avec ceux qu’elle côtoyait. De vrai cas. Comme elle. Après tout, qui se ressemble s’assemble. Peut-être qu’avec le polonais ce serait différent, du genre les opposés s’attirent. Parce qu’il avait vraiment l’air différent de l’espagnole. Ça ce voyait rien qu’à sa tête et son air un peu coincé qui était un peu craquant en faite.

Le temps qu’il prenne un verre, Léa avait déjà prit place sur la table, s’installant comme si elle se trouvait chez elle. Ne se gênant pas pour le fixer, elle exprima à voix haute le fait qu’elle ne l’imaginait pas du tout ainsi. Pour le peu qu’elle connaissait de son pays, ce n’était pas le genre. Alors qu’elle, on ne doutait pas un seul instant lorsqu’elle disait qu’elle était espagnole. C’était presque trop évident même. Un sourire étira le coin de ses lèvres à la réplique de Szymon. Dans le mille, même lui, le savait !

_ Ouep. Et avec une moustache. Le truc bien moche.

Une fois le verre plein, elle le porte à ses lèvres pour en boire une gorgée avant de le reposer sur la table et de regarder Szymon. Elle se demande à quoi ça va bien pouvoir mener tout ça. Cette discussion. Une chose est sûre, ils se salueront lorsqu’ils se croiseront dans les escaliers, mais à part ça ? Y’a-t-il une chance qu’ils deviennent des amis ? Probable. Après tout on ne sait jamais ce que nous réserve le destin, la vie où j’sais pas trop quoi encore. Elle relève la tête et plonge son regard dans le sien après avoir entendu sa question. La réponse n’est-elle pas évidente ?

_ Ta vu ma tête ? Si j’rentre et qu’ma mère me voit comme ça elle va m’poser tout un tas d’questions. Et elle va s’mettre à flippé et j’aurais droit au sermon sur ce qu’est une fille bien d’mon âge et tout. Puis le ‘ t’es privé de sortie’. Fin bref’, pas envie d’me prendre la tête maintenant.

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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyDim 1 Nov - 23:49


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IT IS NOW.

Il m'avait été impossible de ne pas exploser de rire alors qu'elle renchérissait sur le cliché polonais par excellence. La moustache. « Mon père a une moustache. Très bien taillée, d'après ce que j'ai pu comprendre. Mais j'ai rien d'un spécialiste, je peux pas le confirmer. » On aurait pu passer par les chaussette dans les sandales, les verres de vodka alignés en quelques dizaines de minutes, l'immigration de masse et Dieu savait ce que les étrangers pouvaient bien penser encore.

Elle a porté le verre à ses lèvres une fois servie, et a de nouveau poser ses grands yeux sur moi. C'était en toute honnêteté que je pouvais affirmer n'avoir jamais vu des yeux pareils. Aussi grands, aussi bleus, aussi perçants que les siens. C'était fou, tout ce qu'on pouvait voir dans les yeux de quelqu'un. Des larmes. Des questions. La fatigue. Ou rien. Certains portaient ce regard vide, qui ne disait rien. Qui donnait l'impression que plus rien n'avait intérêt à être regardé par ces yeux, ou alors que ces yeux n'avait plus d'intérêt à regarder quoique ce soit. Mais les siens, bien que cernés, maquillés, ils étaient bien vivants. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander pourquoi elle fuyait ses parents. Parce que pour moi, pour l'enfant heureux que j'avais été, ça me semblait inconcevable. Peu importe quel était le problème, ils avaient toujours été la solution. Encore aujourd'hui, en vérité. Je n'imaginais mes parents devenir un problème - et voilà pourquoi je ne comprenais pas pourquoi ça puisse être le cas de la jeune fille en face de moi. Sûrement parce que la seule réponse que je pouvais concevoir, c'était des parents mal-aimants - et je ne pouvais pas accepter ça. Des parents mal-aimants, finalement, est-ce que ça existait vraiment.

Je plissais les yeux alors qu'elle me répondait, que la scène qu'elle décrivait se dessinait dans ma tête. Des questions. Un sermon. Une fille bien de mon âge. Elle ne l'était pas, alors ? Je repensais à cette voix brisée pour avoir trop crier, à l'école buissonnière, la clope jetée dans l'ascenseur. Aux yeux maquillés, à la jupe courte, au sac nonchalamment posé sur la chaise,  côté d'elle. Cette fille, elle s'en foutait. De tout. Elle était libre de fumer dans un ascenseur si elle le voulait, de sécher les cours si elle le voulait, de s'habiller comme elle le voulait. Si elle voulait, elle pouvait - c'était certainement le mantra sur lequel elle fonctionnait. J'ai simplement hoché la tête à la fin de sa réponse. Pas envie de me prendre la tête. Ce n'était pas ses parents qui ne l'aimaient pas, mais bien l'inverse. Normal, direz-vous, pour une adolescente. Mais il y avait quelque chose de différent dans la façon dont elle avait parlé de sa mère. A prévoir ses actions, la manière dont elle risquait de réagir. Lassée. Blasée. Voilà ce qu'elle était. Je ne savais absolument pas comment répondre à ça, alors je n'ai rien dit. J'ai croisé les jambes sous la table, lui fichant un coup de pied sans le faire exprès. « Excuses-moi. » Un léger sourire, avant de baisser les yeux vers son verre de jus d'orange, encore presque plein. Elle allait rester longtemps. Tant pis ? Tant mieux.
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N. Eléanor Artega
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MessageSujet: Re: You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon    You know, that little moment you make the best match of your life, it is now. # Leamon  EmptyMar 3 Nov - 20:05





Szymon & Eléanor
Dis tu connais le Mystère de l'ascenseur ? Un jour, y'a une espagnole qui la prit et depuis il a plus jamais marché. LOL.

Eleanor Artega n'était pas idiote. Non, juste 'je-m'en-foutiste' jusqu'au bout des ongles. Mais la elle devait avouer qu'elle avait l'air ridicule à se demander où pouvait bien se trouver la Pologne et tenter de se rappeler quelque chose à son sujet. Elle avait pourtant eu son diplôme, il y a mois d'un an et avait réussit les épreuves de géographie. Pourtant la tout de suite, rien ne lui venait à l'esprit. Du moins rien qu'il n'ait à voir avec le sujet de discussion. A part les moustaches. La brune était persuadée que c'était un truc de la bas, ou alors pas très loin. Alors elle en fit la remarque et la réaction du jeune homme lui confirma qu'elle avait raison. Les moustaches. S'il y avait bien un truc que Léa n'aimait pas chez les hommes c'était bien ca.

Elle ne put s'empêcher de rire en entendant Szymon lui parler de son père. Sans aucun contrôle une image prit place à la place de sa tête. Exactement la même. En plus vieux. Et avec une moustache. C'était tordant. Jusqu'à ce qu'elle se surprenne à se demander à quoi pouvaient bien ressembler ses parents et qu'elle se fasse plus pensive.

_L'prend pas mal mais n'essaie jamais. J'sais qu'on s'connait pas et tout mais pitié fais jamais ça.

Puis elle se mit à rire, à l'imaginer lui avec une bande de poils au-dessus de la lèvre supérieur et c'était trop. Quelques secondes plus tard et la brune avait reprit son calme, but une gorgée de son verre et posé son regard un peu partout où elle pouvait. Simplement curieuse, Léa tentait de s'imprégner de ce qui faisait de Szymon un Szymon, d'avoir la réponse à : pourquoi est-il resté pour te tenir compagnie alors qu'il ne te connaît pas ? C'était quelque chose de mystérieux pour la brune, probablement parce qu'elle ne vivait que pour elle depuis un moment maintenant. Il lui semblait qu'avant, bien avec Eleanor, elle était comme ça la demoiselle, parce que sa mère lui avait apprit à l'être.

D'ailleurs le sujet de ses parents vint sur la table. Ce qu'elle foutait la, à cette heure là, avec cette tête la c'était the question. Même Léa se la posait lorsqu'elle laissait son esprit vagabonder. Elle vit une expression bizarre passer sur le visage de son nouvel ami - parce que oui la brune en avait décidée ainsi. Elle avait dit quelque chose qu'il ne fallait pas ? Ou alors il ne comprenait pas. Tout était possible mais comme il ne disait rien de plus, la demoiselle se contenta de boire une nouvelle gorgée de son jus de fruit.

Un coup de pied et un sourcil qui se hausse. Un sourire qui s'étire sur ses lèvres alors qu'elle entend des excuses. Elle secoue la tête, pour lui signifier que ce n'est rien avant d'ajouter.

_ Alors c'était pour ça qu't'es resté hein. Pour pouvoir m'faire du pied sous la table.
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