tell me more about you

Flash est d'origine sicilienne par sa mère mais ne supporte pas son premier prénom, Arturo. Il n'aime pas non plus le second, pourtant celui qu'il a choisit comme prénom d'usage car il le trouve ridicule. ◊ Flash était conseiller conjugal dans sa ville natale, avec son ex-femme. Il lui a céder (ou plutôt abandonner) les parts du cabinet pour s'enfuir avec sa sœur. ◊ Flash vient juste de signer son divorce mais il va prochainement devenir Papa, ce qu'il n'a pas préciser à sa nouvelle compagne, qui elle, va devenir tante de l'enfant de son compagnon (compliqué tout ça). ◊ Il n'a pas trouvé d'autre emploi que celui de technicien de surface soit agent d'entretien au centre commercial. ◊ Il fume énormément. ◊ Son chien s'appelle Owen, c'est aussi le prénom de son père, qu'il déteste par dessus tout pour avoir été violent à son encontre durant son enfance. ◊ Flash a fait une dizaine d'années de boxe. Il est très impulsif mais ne s'est jamais montré violent, encore. Il peut se mettre très vite en colère comme être un ange, deux secondes après.

Code:

sam claflin ◊ a. flash abernaty

Mon fils,

Si je t'écris cette lettre, je sais très bien que tu ne la liras pas encore. Tu es dans le ventre de ta mère depuis cinq mois, seulement, loin encore d'être né mais aussi de savoir lire. Je ne sais pas si je serai présent dans ton existence, si ta mère acceptera ma présence dans ta vie. C'est ce que je souhaite parce que je t'aime déjà. Ta mère m'a envoyé un message, ce matin, pour me dire que tu serais un garçon.

J'ai aimé ta mère au premier regard. J'avais seize ans lorsque nous nous sommes connus. Un coup de foudre. Nous avons commencés à nous fréquenter, très tôt, même si sa famille n'aimait pas tellement le fait que je vienne d'un milieu modeste. Mes parents n'ont pas beaucoup d'argent alors que tes grands-parents croulent sur l'or à ne plus savoir quoi en faire. Ils trouvaient que le nom d'Abernaty était impure mais aussi que j'avais le prénom le plus ridicule de la planète. Sur ce point, ils n'ont pas totalement tords. Flash, c'est pas un prénom, j'espère que le tien sera plus beau. J'aimerai bien Warren, ça commence par War, la guerre, ça ferait de toi un guerrier. Jolene, ta mère, et moi avons suivis les mêmes études de psychologie. A vingt et un, à la sortie de la faculté, nous avons décidés d'ouvrir un cabinet de conseils conjugaux. « On conseille des couples mariés mais nous ne le sommes pas », c'était elle amusée, innocemment. Le lendemain, je lui demandais sa main devant sa famille. Notre mariage était prospère et doux. Il a duré trois ans. Trois ans avant que je ne dérape.

Elle était là, ta tante, souvent dans son coin, à observer les scènes en silence. Elle n'était pas actrice de cette famille grandiloquente, elle était juste là. Elle était belle, certes, sans ressembler pour le moins du monde à Jolene. Esther c'est son prénom mais je sais que ta famille ne le prononcera jamais plus. Esther a perdu les siens par ma faute. Son côté solitaire m'intriguait. Nous nous sommes rapprochés. Elle est devenue mon amie comme je suis devenu le sien. On se voyait de temps en temps, elle m'aidait à choisir des cadeaux pour sa sœur, ta mère, mon ex-femme. Il est arrivé ce qu'il est arrivé. J'ai perdu le contrôle. Je suis un homme, je suis faible face aux yeux doux des femmes. Je me suis aperçu que sans le vouloir, j'étais tombé amoureux d'Esther, de ma belle-soeur. C'était il y a un an.

J'ai essayé de la fuir pour sauver mon mariage mais je me suis vite résolu : je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas le lui cacher, à Esther, que j'étais tombé amoureux d'elle tout autant que je l'étais de sa sœur. Après tout, elle était ma meilleure amie, aussi. Je lui ai dis. « Esther, il faut que je te parle ». Elle a rit devant l'air grave que j'arborais. « Flash, réfléchir, c'est vraiment pas pour toi », a-t-elle ricané. « Je ne fais que ça depuis quelques semaines », j'ai répondu. « A quel sujet ? ». Les mots ne venaient pas. Je me suis rué sur ses lèvres. Elle m'a giflé après m'avoir repoussé. Puis, Esther m'a embrassé, à son tour. Je l'ai plaqué contre un mur où nous avons sauvagement fait l'amour.