LANAKIN

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Aujourd’hui je voulais que tout soit parfait. C’était l’anniversaire de Lana et, sachant que c’était son jour de congé, j’avais demandé à en avoir un aussi, mais ça Lana ne le savait pas. Alors ce matin là, quand mon réveil avait sonné, je m’étais levé comme si j’allais travailler. J’embrassais tendrement Lana sur la tempe et me levais sans faire de bruit. J’allais prendre une douche, puis m’habillais. Je souriais en passant dans le salon, en voyant Rox et Esprit d’Obiwan dormir dans le même panier. Finalement, ces deux là étaient devenus les meilleurs amis du monde. Prenant mes clefs dans l’entrée, je dévalais les escaliers de l’immeuble. Montant dans la voiture, j’espérais sincèrement que Lana ne se réveille pas avant mon retour. J’avais quelques courses à faire pour aujourd’hui. Notamment de quoi préparer un petit-déjeuner pour ma petite-amie. M’arrêtant alors à l’épicerie, je prenais tout ce dont j’avais besoin. Puis je m’arrêtais chez le fleuriste lui acheter des fleurs. Le cadeau, le vrai, je l’avais déjà. Bien caché dans ma table de nuit. Je n’avais jamais fait ça pour l’anniversaire d’une fille auparavant, mais Lana n’était pas comme les autres. J’avais changé. Elle m’avait changé. J’étais fou amoureux de cette fille, et j’étais prêt à tout pour la rendre heureuse. A nouveau dans ma voiture, avant de démarrer je vérifiais si j’avais tout ce qu’il me fallait. Tout était bon. Je repartais alors chez moi.

De retour dans mon appartement, j’eux droit à un accueil de roi de la part des deux chiens. Evidemment qu’ils étaient réveillés, j’espérais juste que Lana non. En allant dans la cuisine, elle était vide. Ouf, elle dormait encore. Je donnais à manger aux chiens avant de préparer tout ce que Lana aimait pour le petit-déjeuner. Je mettais le tout sur un plateau, prenait les fleurs et retournais dans la chambre. Lana était encore endormie. Je souriais, posais le plateau sur le table de chevet, et me couchais à côté de Lana. Je la prenais doucement dans mes bras, avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je souriais, elle était tellement belle. Je la regardais encore un peu dormir, au fond je n’avais pas envie de la réveiller, elle avait l’air si paisible. Mais je la connaissais assez pour savoir que si je ne la réveillais pas, je pourrais rester planter là à la regarder encore pendant des heures. Je la regardais encore dormir quelques instants, puis je caressais doucement son dos en la gardant dans mes bras. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, je lui souriais.

« Bonjour marmotte… »

LANAKIN

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Tout était prêt : le petit-déjeuner, les fleurs, le cadeau. Après avoir donné à manger aux chiens, je prenais le plateau entre mes mains, avec les fleurs et allait dans ma chambre. Et Lana dormait toujours. Sans faire de bruit, je posais les fleurs et le petit-déjeuner sur la table de chevet avant de me coucher près d’elle. Je la regardais dormir, elle était tellement belle, tellement paisible. La prenant dans mes bras, je caressais doucement son dos pour la réveiller. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, je lui souriais. Je riais légèrement à sa remarque. Pour être en retard au boulot, je l’étais vraiment. Je gardais mon amoureuse dans mes bras et continuais de caresser son dos, lorsque je sentais qu’elle se blottit encore un peu plus dans mes bras. Je souriais toujours et l’embrassais sur le haut du crâne. Je ne lui avais pas dit que j’avais prit un jour de congé, juste pour passer cette journée avec elle. En fait, je n’avais pas prévu grand-chose, je la laisserais choisir. Si elle voulait rester toute la journée au lit, d’accord. C’était son anniversaire après tout, sa journée, je voulais juste la passer avec elle.

« Je suis déjà en retard… »

Je baissais les yeux vers elle, elle avait l’air tellement bien blottie contre moi, prête à se rendormir. Souriant toujours, je l’embrassais tendrement dans le cou.

« J’ai pris un jour de congé pour rester avec toi »

Déposant un dernier baiser dans son cou, je remontais jusqu’à son oreille et murmurais.

« Joyeux anniversaire ma chérie »

LANAKIN

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Entre mes bras, Lana semblait avoir du mal à se réveiller. Je souriais lorsqu’elle me dit que j’allais être en retard au travail tout en se blottissant dans mes bras. Je la serrais encore un peu, et lui annonçait alors que j’étais déjà en retard. Sous son regard curieux, je continuais en disant que j’avais prit un jour de congé pour passer cette avec elle. Je hochais la tête lorsqu’elle me demanda confirmation. Son visage s’illumina avec un sourire puis elle enfuit sa tête dans mon épaule. Penchant ma tête je l’embrassais dans le cou avant de lui souhaiter joyeux anniversaire. Je prolongeais le baiser qu’elle me donnait, tout en la serrant encore contre moi. Finalement je resterais bien dans le lit toute la journée à la serrer dans mes bras. Passant ma main dans ses cheveux, je la regardais. Même avec de tout petits yeux pas réveillés, elle restait magnifique. Dieu seul savait ce que cette fille m'avait fait, comment elle avait fait pour que je change aussi rapidement. J'étais fou amoureux d'elle, et je savais parfaitement que ce n'était pas juste une amourette de quelques mois. Avec elle, c'était vraiment sérieux. Je lui souriais, et écoutais attentivement ce qu’elle voulait faire aujourd’hui. Et je devais dire que son programme me plaisait, même si il serait certainement interrompu par les êtres à quatre pattes vivant avec nous.

« Excellent programme »

Je lui souriais et déposais tendrement mes lèvres sur les siennes. Passer la journée avec elle était tout ce que je voulais. Même si elle avait dit qu'elle voulait la passer devant la télé à manger des bonbons j'aurais dit oui aussi. C'était sa journée après tout, elle avait le choix du programme.

« Je t’ai préparé le petit-déjeuner… »

Le sourire toujours aux lèvres, je passais ma main dans son dos.

« Mais si tu veux commencer par faire des bêtises, je ne dis pas non. »

LANAKIN

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Finalement je pouvais bien passer toute la journée dans mon lit, Lana au creux de mes bras. Je la regardais, toujours en souriant. Elle semblait tellement heureuse lorsque je lui annonçais que j’avais prit ma journée pour la passer avec elle. Et il faut dire que son programme me plaisait bien plus que le programme qui m’attendait au travail. Passer la journée au lit à faire des bêtises avec ma petite amie je ne demandais pas mieux, loin de là. J’étais tellement bien là, à la tenir dans mes bras, heureux. Littéralement heureux. Heureux et totalement amoureux de la plus jolie fille que je n’avais jamais vu. Lana était bien plus belle que toutes les filles avec qui j’avais pu sortir. Et je savais qu’avec elle, ce n’était pas juste une histoire comme ça. Non pour une fois c’était du sérieux. Je savais que Lana et moi, ça allait durer. Je voulais me réveiller à ses côtés pour le reste de ma vie, vivre avec elle, avoir des enfants avec elle, fonder une famille. Et fait encore plus improbable pour quelqu’un comme moi : je savais qu’un jour, je me marierais avec elle. Qu’un jour je lui passerais la bague au doigt. Mais pas encore. Nous n’étions qu’au début de notre relation, cela faisait seulement quelques mois que nous étions ensemble et tout était parfait. Il y a encore un an, jamais je n’aurais pensé me retrouver dans une situation comme celle-ci, avec une fille.

La connaissant, je lui annonçais que je lui avais préparé le petit-déjeuner si elle préférait manger avant de commencer à faire des bêtises. Un grand sourire se dessina sur mon visage en entendant sa réponse. Au fond, j’espérais qu’elle dise ça.

« Tu as raison… »

Je l’attirais contre moi et l’embrassais. Ma langue brisa la barrière de ses lèvres et alla à la rencontre de sa langue à elle, jouant avec. Sans lâcher ses lèvres, je passais doucement au dessus d’elle pour commencer la première bêtise de la journée…

Allongés dans mon lit, Lana était blottie contre moi, la tête sur mon torse. Caressant doucement son bras je souriais, certainement comme un idiot.

« Qu’est-ce que t’as fait de moi hein ? J’suis raide dingue de toi tu le sais ? »

LANAKIN

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Allongés dans mon lit, Lana était blottie contre moi et je lui caressais doucement le bras en souriant. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu me faire, pour que je passe d’un mec qui aimait changer de filles comme de vêtements à un homme qui pensait à fonder une famille et à se marier ? Au départ, ce n’était que comme ça que je la draguais. Pour moi elle était comme toutes les autres filles. Sauf qu’elle, elle me résistait, encore et toujours. Et plus j’apprenais à vraiment la connaître alors qu’elle ne cédait pas, et plus je l’aimais. Jusqu’à tomber fou amoureux puis tomber tout court. D’un arbre. Alors que j’essayais de lui chercher la Lune pour lui montrer jusqu’où j’étais prêt à aller pour elle. Et cette nuit là, puis ce matin là, elle avait enfin tout avoué. Et depuis nous étions heureux. J’étais heureux. D’autant plus encore de la serrer contre moi, en ce moment. Je baissais la tête pour la regarder lorsqu’elle parla. J’aimais la voir sourire, elle était tellement belle. Je lui souriais en retour, à ses paroles, avant de prolonger le baiser qu’elle me donnait. Passant mes deux bras autour d’elle, je la serrais contre moi avant de la regarder à nouveau, dans les yeux. Ma main dans ses cheveux, je lui souriais. Je pourrais passer des heures à la regarder, à la voir sourire, et c’est ce que j’allais pouvoir faire aujourd’hui. Elle l’avait dit elle-même, elle voulait passer la journée au lit à faire des bêtises. Et je n’allais pas contester son programme, loin de là.

« Je t’aime aussi. »

Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de me redresser en la lâchant doucement.

« Je vais te chercher du café chaud, je reviens. »

Je m’asseyais sur le lit et attrapais mon boxer avant de le mettre. Je prenais la tasse de Lana et allait dans la cuisine, remplacé le café devenu froid par du chaud. Je prenais une autre tasse et me faisait un chocolat chaud avant de retourner dans la chambre avec les deux tasses que je posais sur le plateau. Je m’installais à nouveau sur le lit, et attrapais le petit déjeuner et les fleurs pour Lana. Le posant sur mes jambes, je souriais à Lana.

« Surprise ! »

LANAKIN

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J’aurais pu passer la journée entière comme ça, à regarder Lana qui était dans mes bras. Je ne savais pas réellement comment, ni pourquoi, mais elle avait réussi à m’ensorceler et faire de moi un homme totalement différent. Elle et pas une autre, alors que les autres avaient bien essayé de me garder. Et c’était Lana qui avait réussi. Et j’étais heureux, et surtout amoureux. Prêt à tout pour elle. Et si je n’avais pas fait ce détour cette nuit là, pour rentrer chez moi, si je ne m’étais pas arrêté devant le Lewis Coffee, et surtout si je ne m’étais pas ramassé… Qui sait, elle ne serait peut-être pas dans mes bras en ce moment même. Finalement, Lana me rappela le petit-déjeuner. Elle devait avoir faim, et il faut dire que moi aussi j’avais faim. Je l’embrassais tendrement avant de me lever, d’enfiler mes sous-vêtements et d’aller lui chercher du café chaud. Me préparant par la même occasion un chocolat. Je revenais dans la chambre et reprenais place aux côtés de ma petite amie avec le plateau. On aurait dit un enfant le matin de Noël, tellement elle trépignait. Je souriais, j’aimais la voir heureuse comme ça. Formidable ? Je riais légèrement lorsqu’elle me dit ça. C’était elle qui me rendait ainsi. Jamais je n’aurais pensé à faire ça pour une autre fille. A part elle. J’attrapais la tasse de chocolat et en buvais une gorgée après qu’elle m’ait déposé un baiser sur la joue. Puis elle ajouta que j’étais le meilleur petit ami de la terre entière. Je tournais la tête vers elle en souriant.

« Bah oui j’le sais. C’est évident. »

Je riais en voyant le regard qu’elle me lançait avant de l’embrasser. Je la regardais.

« C’est parce que je suis amoureux de toi. »

Je lui souriais puis elle commença à manger et moi aussi. Heureusement que j’avais mis assez pour deux sur ce plateau. Puis après quelques minutes de silence, je me disais que c’était le bon moment pour lui offrir son cadeau. Des billets d’avion pour la Grèce. Elle et moi. Et Eléanor et Szymon, aussi. C’était d’ailleurs avec le Polonais que nous avions eu cette idée de partir en vacances et de faire la surprise aux filles. Et quoi de mieux qu’un anniversaire pour faire une surprise de ce genre ? Je souriais encore une fois à ma petit-amie.

« J’ai une autre surprise pour toi ! »

Elle me regarda intriguée, et reposant ma tasse je me penchais et ouvrais le tiroir de la table de nuit. J’en sortais une enveloppe et la tendais à Lana.

« Joyeux anniversaire… ! »

LANAKIN

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Lana m’avait fait de la place dans le lit alors que j’arrivais avec le plateau où se trouvaient le petit déjeuné et les fleurs. Je m’installais près d’elle et souriait lorsqu’elle me disait que j’étais le meilleur petit ami de la terre. Et elle savait que c’était nouveau. Elle m’avait rendu meilleur, et je ne saurais même pas dire à quel point. Jamais je n’aurais fait ça pour une fille. L’idée ne m’aurait même pas traversée l’esprit. Elles tombaient si facilement dans mes bras. Alors que Lana elle, avait été la première à me faire galérer. Même lors de notre première rencontre j’avais du ramer pour savoir, ne serait ce que son prénom, quand on y repensait. Mais lorsqu’elle me dit que j’étais le meilleur, je ne pus m’empêcher de me vanter, un peu. Je souriais à sa réponse, d’autant plus en voyant son sourire à elle. Sa déclaration sonnait comme une invitation. Et avant même que je ne puisse répliquer quoi que ce soit, elle attrapa une viennoiserie et mordit dedans avec appétit. Je souriais encore, avant d’en attraper une moi aussi et de la manger. Nous mangions tout les deux en silence, et ce n’était pas gênant. Connaissant ma petite amie, pour qui le petit-déjeuner était sacré, je me doutais bien qu’elle avait faim. Je mangeais encore quelques petites choses, jusqu’à avoir le ventre plein. Et après une dernière gorgée de cacao, j’annonçais à Lana que j’avais une autre surprise pour elle. Je souriais avant de fouiller dans ma table de nuit puis de tendre une enveloppe contenant des billets d’avion à mon amoureuse. Je riais.

« Un panda ? Tient j’y avais pas pensé… »

Je souriais alors qu’elle posait sa tasse avant d’ouvrir l’enveloppe. J’étais heureux en voyant sa réaction, au moins ça lui plaisait. Voulant l’attraper par la taille, j’enlevais le plateau et le posais à côté du lit. Je l’attirais alors contre moi en souriant.

« Y aura aussi Szymon et Eléanor, tu verrais leurs têtes, ils ont vraiment besoin de vacances. »

Je l’embrassais. Puis un sourire en coin se dessina sur mon visage.

« Mais rassures toi, on aura une chambre rien qu’à nous… »

LANAKIN

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Le petit déjeuner terminé, j’annonçais à Lana que j’avais une autre surprise pour elle. Et quelle surprise. Au départ, ce n’était pas vraiment prévu. Nous avions eu cette idée avec Szymon, juste après la naissance de Lukas. Et puis nous nous étions retrouvé à réserver des billets et un hôtel, sans rien dire aux filles. Jusqu’à aujourd’hui. J’avais réussi à tenir ma langue, jusqu’à l’anniversaire de Lana. Et je savais que ça lui plairait comme cadeau. Elle me regardait, curieuse, avant que je ne sorte l’enveloppe contenant deux billets d’avion pour la Grèce de ma table de nuit. Je lui tendais en souriant, puis alors qu’elle tenait encore le papier entre ses mains elle essayait de deviner ce qui se trouvait à l’intérieur. Je riais à ses propositions, toutes aussi improbables les unes que les autres. Quoi que le vélo soit déjà plus possible que le panda. En plaisantant, je remarquais que j’aurais du penser au panda. Je lui souriais encore une fois.

« Je n’oublierais pas. »

Je n’osais même pas imaginer la présence d’un panda dans l’appartement. Mais un panda en peluche, pourquoi pas. Je la regardais alors ouvrir l’enveloppe et découvrir les deux billets. A la voir, ça lui plaisait et ça me rendait heureux. Je lui souriais, puis lui expliquais que Szymon et Eléanor seraient également du voyage, ce qui sembla lui faire plaisir également. Je hochais la tête à sa remarque, il était clair que la présence de Lukas avait littéralement changé la vie de mes deux voisins du dessous. Puis je l’embrassais et lui souriais, je ne la lâchais pas des yeux. J’ajoutais ensuite que nous aurions une chambre rien que pour nous. Je haussais un sourcil à sa remarque. Le grand sourire qu’elle affichait en plus, n’était que pure provocation et je n’allais pas en rester là.

« Ah ouais ? »

Je lui souriais, et sans attendre une seconde de plus, je passais au dessus d’elle pour l’emprisonner et la chatouiller. La dernière fois que j’avais fait ça elle s’était renversé un verre de vodka sur son t-shirt, mais là, elle avait posé sa tasse de côté donc je n’avais rien à craindre.

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Un panda. Je riais à ses propositions, bien que le vélo soit déjà plus plausible. Déjà parce que je me voyais mal venir avec un panda dans cet appartement. Rien que ça, c’était une raison valable pour que le cadeau ne soit pas un panda. Et j’en connais un qui ne serait pas trop fier de se retrouver face à un animal pareil. Disant tout de même à Lana que j’y penserais la prochaine fois, je souriais lorsqu’elle découvrit ce que contenait réellement cette enveloppe. Elle avait l’air heureuse et c’était tant mieux, c’était tout ce que je voulais. Je lui annonçais également que Szymon et Eléanor seraient de la partie. C’est vrai que ça leur fera du bien à eux aussi, des vacances. D’ailleurs, c’était avec le Polonais qu’on avait eu cette idée. Et voilà, on y était. Plus qu’à attendre le départ pour la Grèce maintenant, et j’avais vraiment hâte d’y être. Déjà, parce que je serais en vacances, donc pas de boulot et pas de téléphone qui sonne au beau milieu de la nuit. Et j’allais pouvoir profiter de Lana, être avec elle tout le temps. Toujours en souriant, je lui disais que nous aurions tout de même une chambre rien que pour nous. Puis je voyais un air de défi s’afficher sur le visage de ma petite amie. Je m’attendais à tout, puis elle annonça que ça ne l’aurait pas dérangé, disant que Szymon était à son goût. Si elle pensait que j’allais en rester là, elle se mettait le doigt dans l’œil. Une dernière provocation de sa part et je passais au dessus d’elle, l’emprisonnant. Elle ne perdait rien pour attendre. Je lui souriais avant de la chatouiller. Elle gigotait dans tout les sens en criant, avant de se mettre à rire. Elle n’avait aucun moyen de s’échapper de cette vengeance. Elle me suppliait d’arrêter, mais je continuais encore un peu, avant d’arrêter. Je restais au dessus d’elle et la regardais dans les yeux. Bordel qu’est-ce que je pouvais l’aimer cette fille. Elle disait qu’elle m’aimait, bien plus que de raison.

« T’en as de la chance, parce que moi aussi je t’aime… »

Je souriais et me penchais pour embrasser ma petite amie.