Est-ce que je vous ai déjà dit que je n’aimais pas le café ? Je préférais largement le chocolat chaud. Mais alors pourquoi, dès que je rentrais du travail je m’arrêtais dans ce café et commandais un expresso à la jolie serveuse blonde ? Voilà la réponse : la jolie serveuse blonde. Lana. Qu’est-ce qu’elle était belle. Et qu’est-ce qu’elle ne s’intéressait pas du tout à moi. « Anakin, pourquoi tu prends un café à chaque fois que tu viens alors que tu n’aimes pas ça ? » J’étais grillé. Attablé près de la fenêtre du café, je regardais Lana qui m’apportait mon café, dont j’allais boire une gorgée histoire de, comme d’habitude. « Je vois pas de quoi tu parles je… » Pourquoi mentir plus longtemps ? Autant être direct. « Tu as raison j’ai horreur du café. Je préfère le chocolat chaud, c’est meilleur vu que c’est à base de chocolat ! » Je souriais. J’avais mon café posé devant et en buvait une gorgée avant de grimacer. Ce n’était vraiment pas bon. Mais au moins, aujourd’hui j’avais réussi à faire sourire Lana. Elle était repartit, et après avoir laissé l’argent pour ma consommation et un pourboire, j’étais partit aussi. « Un caf… » Je n’eux même pas le temps de commander que Lana posa une tasse devant moi. Et ce n’était pas du café mais bien un chocolat chaud. Je la regardais en souriant. Elle s’en souvenait. « Merci Lana » Je posais ma BD sur la table, celle que je lisais à chaque fois en venant ici. Autant faire quelque chose, ou faire semblant du moins. « Tu sais que c’est dans cette BD que Clark Kent sort avec Lana ? » Elle me regarda en haussant un sourcil. « Ben oui Clark Kent, Superman si tu veux préfères ! » Je souriais. « C’est mon super héro préféré et Lana était plutôt pas mal… Moins belle que toi, bien sûr. » Je mentais à moitié. Superman n’était pas mon super héro préféré, c’était Batman. Mais la Lana qui se trouvait face à moi était bien plus belle que celle de la BD. Elle leva les yeux aux ciels en souriant « T’es un idiot Anakin » Mon sourire ne s’était pas effacé de mon visage. « Ça te dit de sortir boire un verre ? Un jour ? Avec moi ? » Elle me sourit. « Le jour où tu liras un livre sans images, peut-être. » Elle tourna les talons et partit. Je souriais toujours et lui lançais « Je te prends aux mots ! »